Pas à pas... خطوة بخطوة

بحوث في النَفَسِيّة

إنسياق متموضع

Recherches Spirites


Dérive situationniste


« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »

« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة !»

De l'âme à l'Esprit من الروح إلى النفس

خلافا لما يذهب إليه البعض، من باب التعريب الحرفي، من ترجمة Spiritisme إلى الأرواحية، فإني أعتقد أن أفضل ترجمة لهذه الكلمة هي ما ارتأيت وكما أبينه في هذه المدونة؛ فالترجمة الأفضل لكلمة Esprit هي النفس، بينما تبقى الروح مرادفة لكلمة Âme؛ وبذلك يكون التعريب الآصح لكلمة Spiritisme هو : النفسية، بتحريك النون والفاء.

: مقابسات فكرية
النفسية وفكر ابن خلدون
٢
Apophtegmes :
Spiritisme et pensée d'Ibn Khaldoun
2

Dans le cadre de la convergence que nous trouvons entre les principes de la doctrine spirite et l'univers culturel arabe, nous reproduisons ici quelques phrases dignes de citation dénotant la proximité certaine entre le spiritisme, tel que défini par son maître à penser Allan Kardec, et la pensée arabe représentée par l'un de ses plus éminents penseurs Ibn Khaldoun. 
La lecture des extraits reproduits ci-après est éloquente quant à la similitude de l'analyse, tantôt résumée chez Kardec et plus fouillée chez Ibn Khaldoun tantôt l'inverse, mais se rejoignant sur le point relatif à l'existence des Esprits et leur place dans l'univers, création divine.
Dans un précédent article, nous avons présenté un extrait du Livre des esprits d'Allan Kardec, introduisant à la doctrine spirite suivi de quelques passages  des Prolégomènes d'Ibn Khaldoun traitant notamment de l'Inconnaissable et de sa connaissance.
Dans le second article, ci-après, nous présentons les différentes catégories des Esprits selon Kardec dans le Livre des Esprits et nous le ferons suivre d'extraits supplémentaires des Prolégomènes d'Ibn Khaldoun traitant, entre autres, des différents types d'âmes humaines.
Dans un troisième article, à venir, nos extraits des livres précités de Kardec et d'Ibn Khaldoun traiteront du sommeil et des rêves, de la prémonition et de la communication entre les esprits.  

LIVRE DES ESPRITS
LIVRE DEUXIEME
-
MONDE SPIRITE OU DES ESPRITS
CHAPITRE PREMIER 
DES ESPRITS
6

Echelle spirite.

l00. Observations préliminaires. - La classification des Esprits est basée sur le degré de leur avancement, sur les qualités qu'ils ont acquises et sur les imperfections dont ils ont encore à se dépouiller. Cette classification, du reste, n'a rien d'absolu ; chaque catégorie ne présente un caractère tranché que dans son ensemble ; mais d'un degré à l'autre la transition est insensible et, sur les limites, la nuance s'efface comme dans les règnes de la nature, comme dans les couleurs de l'arc-en-ciel, ou bien encore comme dans les différentes périodes de la vie de l'homme. On peut donc former un plus ou moins grand nombre de classes, selon le point de vue sous lequel on considère la chose. Il en est ici comme dans tous les systèmes de classifications scientifiques ; ces systèmes peuvent être plus ou moins complets, plus ou moins rationnels, plus ou moins commodes pour l'intelligence ; mais, quels qu'ils soient, ils ne changent rien au fond de la science. Les Esprits interrogés sur ce point ont donc pu varier dans le nombre des catégories, sans que cela tire à conséquence. On s'est armé de cette contradiction apparente, sans réfléchir qu'ils n'attachent aucune importance à ce qui est purement de convention ; pour eux, la pensée est tout : ils nous abandonnent la forme, le choix des termes, les classifications, en un mot, les systèmes.
Ajoutons encore cette considération que l'on ne doit jamais perdre de vue, c'est que parmi les Esprits, aussi bien que parmi les hommes, il en est de fort ignorants, et qu'on ne saurait trop se mettre en garde contre la tendance à croire que tous doivent tout savoir parce qu'ils sont Esprits. Toute classification exige de la méthode, de l'analyse et la connaissance approfondie du sujet. Or, dans le monde des Esprits, ceux qui ont des connaissances bornées sont, comme ici-bas les ignorants, inhabiles à embrasser un ensemble, à formuler un système ; ils ne connaissent ou ne comprennent qu'imparfaitement toute classification quelconque ; pour eux, tous les Esprits qui leur sont supérieurs sont du premier ordre, sans qu'ils puissent apprécier les nuances de savoir, de capacité et de moralité qui les distinguent, comme parmi nous un homme brut à l'égard des hommes civilisés. Ceux mêmes qui en sont capables peuvent varier dans les détails selon leur point de vue, surtout quand une division n'a rien d'absolu. Linné, Jussieu, Tournefort ont eu chacun leur méthode, et la botanique n'a pas changé pour cela ; c'est qu'ils n'ont inventé ni les plantes, ni leurs caractères ; ils ont observé les analogies d'après lesquelles ils ont formé les groupes ou classes. C'est ainsi que nous avons procédé ; nous n'avons inventé ni les Esprits ni leurs caractères ; nous avons vu et observé, nous les avons jugés à leurs paroles et à leurs actes, puis classés par similitudes, en nous basant sur les données qu'ils nous ont fournies.
Les Esprits admettent généralement trois catégories principales ou trois grandes divisions. Dans la dernière, celle qui est au bas de l'échelle, sont les Esprits imparfaits, caractérisés par la prédominance de la matière sur l'esprit et la propension au mal. Ceux de la seconde sont caractérisés par la prédominance de l'esprit sur la matière et par le désir du bien : ce sont les bons Esprits. La première, enfin, comprend les purs Esprits, ceux qui ont atteint le suprême degré de perfection.
Cette division nous semble parfaitement rationnelle et présente des caractères bien tranchés ; il ne nous restait plus qu'à faire ressortir, par un nombre suffisant de subdivisions, les nuances principales de l'ensemble ; c'est ce que nous avons fait avec le concours des Esprits, dont les instructions bienveillantes ne nous ont jamais fait défaut.
A l'aide de ce tableau, il sera facile de déterminer le rang et le degré de supériorité ou d'infériorité des Esprits avec lesquels nous pouvons entrer en rapport et, par conséquent, le degré de confiance et d'estime qu'ils méritent ; c'est en quelque sorte la clef de la science spirite, car il peut seul rendre compte des anomalies que présentent les communications en nous éclairant sur les inégalités intellectuelles et morales des Esprits. Nous ferons observer, toutefois, que les Esprits n'appartiennent pas toujours exclusivement à telle ou telle classe ; leur progrès ne s'accomplissant que graduellement, et souvent plus dans un sens que dans un autre, ils peuvent réunir les caractères de plusieurs catégories, ce qu'il est aisé d'apprécier à leur langage et à leurs actes.
TROISIEME ORDRE. - ESPRITS IMPARFAITS.

101. Caractères généraux. - Prédominance de la matière sur l'esprit. Propension au mal. Ignorance, orgueil, égoïsme et toutes les mauvaises passions qui en sont la suite.
Ils ont l'intuition de Dieu, mais ils ne le comprennent pas.
Tous ne sont pas essentiellement mauvais ; chez quelques-uns, il y a plus de légèreté, d'inconséquence et de malice que de véritable méchanceté. Les uns ne font ni bien ni mal ; mais par cela seul qu'ils ne font point de bien, ils dénotent leur infériorité. D'autres, au contraire, se plaisent au mal, et sont satisfaits quand ils trouvent l'occasion de le faire. 
Ils peuvent allier l'intelligence à la méchanceté ou à la malice ; mais, quel que soit leur développement intellectuel, leurs idées sont peu élevées et leurs sentiments plus ou moins abjects.
Leurs connaissances sur les choses du monde spirite sont bornées, et le peu qu'ils en savent se confond avec les idées et les préjugés de la vie corporelle. Ils ne peuvent nous en donner que des notions fausses et incomplètes ; mais l'observateur attentif trouve souvent dans leurs communications, mêmes imparfaites, la confirmation des grandes vérités enseignées par les Esprits supérieurs.
Leur caractère se révèle par leur langage. Tout Esprit qui, dans ses communications, trahit une mauvaise pensée, peut être rangé dans le troisième ordre ; par conséquent, toute mauvaise pensée qui nous est suggérée nous vient d'un Esprit de cet ordre.
Ils voient le bonheur des bons, et cette vue est pour eux un tourment incessant, car ils éprouvent toutes les angoisses que peuvent produire l'envie et la jalousie.
Ils conservent le souvenir et la perception des souffrances de la vie corporelle, et cette impression est souvent plus pénible que la réalité. Ils souffrent donc véritablement, et des maux qu'ils ont endurés et de ceux qu'ils ont fait endurer aux autres ; et comme ils souffrent longtemps, ils croient souffrir toujours ; Dieu, pour les punir, veut qu'ils le croient ainsi.
On peut les diviser en cinq classes principales.
102. Dixième classe. ESPRITS IMPURS. - Ils sont enclins au mal et en font l'objet de leurs préoccupations. Comme Esprits, ils donnent des conseils perfides, soufflent la discorde et la défiance, et prennent tous les masques pour mieux tromper. Ils s'attachent aux caractères assez faibles pour céder à leurs suggestions afin de les pousser à leur perte, satisfaits de pouvoir retarder leur avancement en les faisant succomber dans les épreuves qu'ils subissent.
Dans les manifestations, on les reconnaît à leur langage ; la trivialité et la grossièreté des expressions, chez les Esprits comme chez les hommes, est toujours un indice d'infériorité morale, sinon intellectuelle. Leurs communications décèlent la bassesse de leurs inclinations, et s'ils veulent faire prendre le change en parlant d'une manière sensée, ils ne peuvent longtemps soutenir leur rôle et finissent toujours par trahir leur origine.
Certains peuples en ont fait des divinités malfaisantes, d'autres les désignent sous les noms de démons, mauvais génies, Esprits du mal.
Les êtres vivants qu'ils animent, quand ils sont incarnés, sont enclins à tous les vices qu'engendrent les passions viles et dégradantes : la sensualité, la cruauté, la fourberie, l'hypocrisie, la cupidité, l'avarice sordide. Ils font le mal pour le plaisir de le faire, le plus souvent sans motifs, et par haine du bien ils choisissent presque toujours leurs victimes parmi les honnêtes gens. Ce sont des fléaux pour l'humanité, à quelque rang de la société qu'ils appartiennent, et le vernis de la civilisation ne les garantit pas de l'opprobre et de l'ignominie.
103. Neuvième classe. ESPRITS LEGERS. - Ils sont ignorants, malins, inconséquents et moqueurs. Ils se mêlent de tout, répondent à tout, sans se soucier de la vérité. Ils se plaisent à causer de petites peines et de petites joies, à faire des tracasseries, à induire malicieusement en erreur par des mystifications et des espiègleries. A cette classe appartiennent les Esprits vulgairement désignés sous les noms de follets, lutins, gnomes, farfadets. Ils sont sous la dépendance des Esprits supérieurs, qui les emploient souvent comme nous le faisons des serviteurs.
Dans leurs communications avec les hommes, leur langage est quelquefois spirituel et facétieux, mais presque toujours sans profondeur ; ils saisissent les travers et les ridicules qu'ils expriment en traits mordants et satiriques. S'ils empruntent des noms supposés, c'est plus souvent par malice que par méchanceté.
104. Huitième classe. ESPRITS FAUX-SAVANTS. - Leurs connaissances sont assez étendues, mais ils croient savoir plus qu'ils ne savent en réalité. Ayant accompli quelques progrès à divers points de vue, leur langage a un caractère sérieux qui peut donner le change sur leurs capacités et leurs lumières ; mais ce n'est le plus souvent qu'un reflet des préjugés et des idées systématiques de la vie terrestre ; c'est un mélange de quelques vérités à côté des erreurs les plus absurdes, au milieu desquelles percent la présomption, l'orgueil, la jalousie et l'entêtement dont ils n'ont pu se dépouiller.
105. Septième classe. ESPRITS NEUTRES. - Ils ne sont ni assez bons pour faire le bien, ni assez mauvais pour faire le mal ; ils penchent autant vers l'un que vers l'autre et ne s'élèvent pas au-dessus de la condition vulgaire de l'humanité tant pour le moral que pour l'intelligence. Ils tiennent aux choses de ce monde dont ils regrettent les joies grossières.
106. Sixième classe. ESPRITS FRAPPEURS ET PERTURBATEURS. - Ces Esprits ne forment point, à proprement parler, une classe distincte eu égard à leurs qualités personnelles ; ils peuvent appartenir à toutes les classes du troisième ordre. Ils manifestent souvent leur présence par des effets sensibles et physiques, tels que les coups, le mouvement et le déplacement anormal des corps solides, l'agitation de l'air, etc.. Ils paraissent, plus que d'autres, attachés à la matière ; ils semblent être les agents principaux des vicissitudes des éléments du globe, soit qu'ils agissent sur l'air, l'eau, le feu, les corps durs ou dans les entrailles de la terre. On reconnaît que ces phénomènes ne sont point dus à une cause fortuite et physique, quand ils ont un caractère intentionnel et intelligent. Tous les Esprits peuvent produire ces phénomènes, mais les Esprits élevés les laissent en général dans les attributions des Esprits subalternes, plus aptes aux choses matérielles qu'aux choses intelligentes. Quand ils jugent que des manifestations de ce genre sont utiles, ils se servent de ces Esprits comme auxiliaires.
SECOND ORDRE. - BONS ESPRITS.

107. Caractères généraux. - Prédominance de l'esprit sur la matière ; désir du bien. Leurs qualités et leur pouvoir pour faire le bien sont en raison du degré auquel ils sont parvenus : les uns ont la science, les autres la sagesse et la bonté ; les plus avancés réunissent le savoir aux qualités morales. N'étant point encore complètement dématérialisés, ils conservent plus ou moins, selon leur rang, les traces de l'existence corporelle, soit dans la forme du langage, soit dans leurs habitudes où l'on retrouve même quelques-unes de leurs manies ; autrement ils seraient Esprits parfaits.
Ils comprennent Dieu et l'infini, et jouissent déjà de la félicité des bons. Ils sont heureux du bien qu'ils font et du mal qu'ils empêchent. L'amour qui les unit est pour eux la source d'un bonheur ineffable que n'altèrent ni l'envie, ni les remords, ni aucune des mauvaises passions qui font le tourment des Esprits imparfaits, mais tous ont encore des épreuves à subir jusqu'à ce qu'ils aient atteint la perfection absolue.
Comme Esprits, ils suscitent de bonnes pensées, détournent les hommes de la voie du mal, protègent dans la vie ceux qui s'en rendent dignes, et neutralisent l'influence des Esprits imparfaits chez ceux qui ne se complaisent pas à la subir.
Ceux en qui ils sont incarnés sont bons et bienveillants pour leurs semblables ; ils ne sont mus ni par l'orgueil, ni par l'égoïsme, ni par l'ambition ; ils n'éprouvent ni haine, ni rancune, ni envie, ni jalousie et font le bien pour le bien.
A cet ordre appartiennent les Esprits désignés dans les croyances vulgaires sous les noms de bons génies, génies protecteurs, Esprits du bien. Dans les temps de superstitions et d'ignorance on en a fait des divinités bienfaisantes.
On peut les diviser en quatre groupes principaux :
108. Cinquième classe. ESPRITS BIENVEILLANTS. - Leur qualité dominante est la bonté ; ils se plaisent à rendre service aux hommes et à les protéger, mais leur savoir est borné : leur progrès s'est plus accompli dans le sens moral que dans le sens intellectuel.
109. Quatrième classe. ESPRITS SAVANTS. - Ce qui les distingue spécialement, c'est l'étendue de leurs connaissances. Ils se préoccupent moins des questions morales que des questions scientifiques, pour lesquelles ils ont plus d'aptitude ; mais ils n'envisagent la science qu'au point de vue de l'utilité et n'y mêlent aucune des passions qui sont le propre des Esprits imparfaits.
110. Troisième classe. ESPRITS SAGES. - Les qualités morales de l'ordre le plus élevé forment leur caractère distinctif. Sans avoir des connaissances illimitées, ils sont doués d'une capacité intellectuelle qui leur donne un jugement sain sur les hommes et sur les choses.
111. Deuxième classe. ESPRITS SUPERIEURS. - Ils réunissent la science, la sagesse et la bonté. Leur langage ne respire que la bienveillance ; il est constamment digne, élevé, souvent sublime. Leur supériorité les rend plus que les autres aptes à nous donner les notions les plus justes sur les choses du monde incorporel dans les limites de ce qu'il est permis à l'homme de connaître. Ils se communiquent volontiers à ceux qui cherchent la vérité de bonne foi, et dont l'âme est assez dégagée des liens terrestres pour la comprendre ; mais ils s'éloignent de ceux qu'anime la seule curiosité, ou que l'influence de la matière détourne de la pratique du bien. Lorsque, par exception, ils s'incarnent sur la terre, c'est pour y accomplir une mission de progrès, et ils nous offrent alors le type de la perfection à laquelle l'humanité peut aspirer ici-bas.
PREMIER ORDRE. - PURS ESPRITS.

112. Caractères généraux. - Influence de la matière nulle. Supériorité intellectuelle et morale absolue par rapport aux Esprits des autres ordres.
113. Première classe. Classe unique. - Ils ont parcouru tous les degrés de l'échelle et dépouillé toutes les impuretés de la matière. Ayant atteint la somme de perfection dont est susceptible la créature, ils n'ont plus à subir ni épreuves ni expiations. N'étant plus sujets à la réincarnation dans des corps périssables, c'est pour eux la vie éternelle qu'ils accomplissent dans le sein de Dieu. Ils jouissent d'un bonheur inaltérable, parce qu'ils ne sont sujets ni aux besoins ni aux vicissitudes de la vie matérielle ; mais ce bonheur n'est point celui d'une oisiveté monotone passée dans une contemplation perpétuelle. Ils sont les messagers et les ministres de Dieu dont ils exécutent les ordres pour le maintien de l'harmonie universelle. Ils commandent à tous les Esprits qui leur sont inférieurs, les aident à se perfectionner et leur assignent leur mission. Assister les hommes dans leur détresse, les exciter au bien ou à l'expiation des fautes qui les éloignent de la félicité suprême, est pour eux une douce occupation. On les désigne quelquefois sous les noms d'anges, archanges ou séraphins.
Les hommes peuvent entrer en communication avec eux, mais bien présomptueux serait celui qui prétendrait les avoir constamment à ses ordres.

 مقتطفات من 
المقدّمة السادسة  من الباب الأول
في أصناف المدركين للغيب من البشر بالفطرة أو بالرياضة
ويتقدمه الكلام في الوحي و الرؤيا 

أصناف النفوس البشرية
والنفوس البشرية على ثلاثة أصناف : 
صنف عاجز بالطبع عن الوصول إلى الإدراك الروحاني، فينقطع بالحركة إلى الجهة السفلى نحو المدارك الحسية والخيالية، وتركيب المعاني من الحافظة والواهمة على قوانين محصورة، وترتيب خاص يستفيدون به العلو م التصورية والتصديقية التي للفكر في البدن؛ و كلها خيالي منحصر نطاقه؛ إذ هو من جهة مبدئه ينتهي إلى الأوليات ولا يتجاوزها، وإن فسد فسد ما بعدها. وهذا هو في الأغلب نطاق الإدراك البشري الجسماني. وإليه تنتهي مدارك العلماء وفيه ترسخ أقدامهم.
وصنف متوجه بتلك الحركة الفكرية نحو العقل الروحاني والإدراك الذي لا يفتقر إلى الآلات البدنية بما جعل فيه من الاستعداد لذلك؛ فيتسع نطاق إدراكه عن الأوليات التي هي نطاق الإدراك الأول البشري، و يسرح في فضاء المشاهدات الباطنية، وهي وجدان كلها لا نطاق من مبدئها ولا من منتهاها. و هذه مدارك العلماء الأولياء أهل العلوم اللدنية والمعارف الربانية، وهي الحاصلة بعد الموت لأهل السعادة في البرزخ.
و صنف مفطور على الانسلاخ من البشرية جملة جسمانيتها وروحانيتها إلى الملائكة من الأفق الأعلى، ليصير في لمحة من اللمحات ملكاً بالفعل، ويحصل له شهود الملإ الأعلى في أفقهم و سماع الكلام النفساني والخطاب الإلهي في تلك اللمحة.
الوحي
وهؤلاء الأنبياء صلوات الله وسلامه عليهم؛ جعل الله لهم الانسلاخ من البشرية في تلك اللمحة، وهي حالة الوحي، فطرة فطرهم الله عليها وجبلة صورهم فيها، ونزههم عن موانع البدن وعوائقه ما داموا ملابسين لها بالبشرية، بما ركّب في غرائزهم من القصد والاستقامة التي يحاذون بها تلك الوجهة، وركّز في طبائعهم رغبةً في العبادة تُكشف بتلك الوجهة و تسيغ نحوها. فهم يتوجهون إلى ذلك الأفق بذلك النوع من الانسلاخ متى شاؤوا بتلك الفطرة التي فطروا عليها لا باكتساب ولا صناعة. فلذا توجهوا وانسلخوا عن بشريتهم، و تلقوا في ذلك الملإ الأعلى ما يتلقونه، وعاجوا به على المدارك البشرية منزلاً في قواها لحكمة التبليغ للعباد. فتارةً يسمع أحدهم دوياً كأنه رمز من الكلام يأخذ منه المعنى الذي أُلقي إليه، فلا ينقضي الدوي إلا و قد وعاه و فهمه، و تارةً يتمثل له الملك - الذي يُلقي إليه - رجلاً فيكلمه و يعي ما يقوله. والتلقى من الملك، والرجوع إلى المدارك البشرية، وفهمه ما ألقي عليه كله كأنه في لحظة واحدة بل أقرب من لمح البصر، لأنه ليس في زمان، بل كلها تقع جميعاً فيظهر كأنها سريعة، و لذلك سميت وحياً، لأن الوحي في اللغة الإسراع.
و اعلم أن الأولى وهي حالة الدوي هي رتبة الأنبياء غير المرسلين على ما حققوه؛ والثانية و هي حالة تمثل الملك رجلاً يخاطب هي رتبة الأنبياء المرسلين؛ ولذلك كانت أكمل من الأولى. وهذا معنى الحديث الذي فسر فيه النبي صلى الله عليه و سلم الوحي لما سأله الحارث بن هشام، وقال : كيف يأتيك الوحي ؟ فقال : «أحياناً يأتيني مثل صلصلة الجرس وهو أشده عليّ فيفصم عني وقد وعيت ما قال؛ وأحياناً يتمثل لي الملك رجلا فيكلمني فأعي ما يقول». وإنما كانت الأولى أشد لأنها مبدأ الخروج في ذلك الاتصال من القوة إلى الفعل فيعسر بعض العسر، ولذلك لما عاج فيها على المدارك البشرية اختصت بالسمع وصعب ما سواه. وعندما يتكرر الوحي ويكثر التلقي يسهل ذلك الاتصال، فعندما يعرج إلى المدارك البشرية يأتي على جميعها وخصوصاً الأوضح منها وهو إدراك البصر. وفي العبارة عن الوعي في الأولى بصيغة الماضي وفي الثانية بصيغة المضارع لطيفة من البلاغة، وهي أن الكلام جاء مجيء التمثيل لحالتي الوحي، فمثّل الحالة الأولى بالدوي الذي هو في المتعارف غير كلام، وأخبر أن الفهم والوعي يتبعه غب انقضائه، فناسب عند تصوير انقضائه وانفصاله العبارة عن الوعي بالماضي، المطابق للانقضاء والانقطاع، ومثّل الملك في الحالة الثانية برجل يخاطب ويتكلم، والكلام يساوقه الوعي، فناسب العبارة بالمضارع المقتضي للتجدد.
واعلم أن في حالة الوحي كلها صعوبةً على الجملة وشدة قد أشار إليها القرآن قال تعالى: *إنا سنلقي عليك قولا ثقيلا* وقالت عائشة : «كان مما يعاني من التتريل شدة»؛ وقالت : «كان عليه الوحي في اليوم الشديد البرد فيفصم عنه وأن جبينه ليتفصد عرقاً». ولذلك كان يحدث عنه في تلك الحالة من الغيبة والغطيط ما هو معروف. وسبب ذلك أن الوحي كما قررناه مفارقة البشرية إلى المدارك الملكية وتلقي كلام النفس، فيحدث عنه شدة من مفارقة الذات ذاتها وانسلاخها عنها من أفقها إلى ذلك الأفق الآخر. وهذا هو معنى الغط الذي عبّر به في مبدأ الوحي في قوله : «فغطني حتى بلغ مني الجهد، ثم أرسلني، فقال : اقرأ! فقلت : ما إنا بقارئ، وكذا ثانية وثالثة.» كما في الحديث. وقد يفضي الاعتياد بالتدريج فيه شيئاً فشيئاً إلى بعض السهولة بالقياس إلى ما قبله. ولذلك كان تنزّل نجوم القرآن وسوره وآيه حين كان بمكة أقصر منها وهو بالمدينة. وانظر إلى ما نُقل في نزول سورة براءة في غزوة تبوك، وأنها نزلت كلها أو أكثرها عليه وهو يسير على ناقته، بعد أن كان بمكة يُنزّل عليه بعض السورة من قصار المفصل في وقت، ويُنزّل الباقي في حين آخر. وكذلك كان آخر ما نزل بالمدينة آية الدين وهي ما هي في الطول، بعد أن كانت الآية تُنزّل بمكة مثل آيات الرحمن و الذاريات و المدثر و الضحى والفلق وأمثالها. واعتبر من ذلك علامة تميز بها بين المكي و المدني من السور والآيات. والله المرشد إلى الصواب. هذا محصّل أمر النبؤة.

الكهانة
و أما الكهانة فهي أيضاً من خواص النفس الإنسانية. وذلك أنه قد تقدم لنا في جميع ما مر أن للنفس الإنسانية استعداداً للانسلاخ من البشرية إلى الروحانية التي فوقها، وأنه يحصل من ذلك لمحة للبشر في صنف الأنبياء بما فطروا عليه من ذلك، وتقرر أنه يحصل لهم من غير اكتساب ولا استعانة بشيء من المدارك ولا من التصورات ولا من الأفعال البدنية كلاماً أو حركةً ولا بأمر من الأمور، إنما هو انسلاخ من البشرية إلى الملكية بالفطرة في لحظة أقرب من لمح البصر.
و إذا كان كذلك و كان ذلك الاستعداد موجوداً في الطبيعة البشرية، فيُعطي التقسيم العقلي، وإن هنا صنفاً آخر من البشر ناقصاً عن رتبة الصنف الأول نقصان الضد عن ضده الكامل لأن عدم الاستعانة في ذلك الإدراك ضد الاستعانة فيه، و شتان ما بينهما. فإذا أُعطي تقسيم الوجود إلى هنا صنفاً آخر من البشر مفطوراً على أن تتحرك قوته العقلية حركتها الفكرية بالإرادة عندما يبعثها النزوع لذلك وهي ناقصة عنه بالجبلّة، فيكون لها بالجبلّة عندما يعوّقها العجز عن ذلك تشبث بأمور جزئية محسوسة أو متخيلة، كالأجسام الشفافة وعظام الحيوانات وسجع الكلام وما سنح من طير أو حيوان، فيستديم ذلك الإحساس أو التخيل مستعيناً به في ذلك الانسلاخ الذي يقصده ويكون كالمشيع له. وهذه القوة التي فيهم مبدأ لذلك الإدراك هي الكهانة. ولكون هذه النفوس مفطورةً على النقص والقصور عن الكمال كان إدراكها في الجزئيات أكثر من الكليات. ولذلك تكون المخيّلة فيهم في غاية القوة لأنها آلة الجزئيات، فتنفذ فيها نفوذاً تاماً في نوم أو يقظة وتكون عندها حاضرةً عتيدةً تحضرها المخيّلة وتكون لها كالمرآة تنظر فيها دائما. ولا يقوى الكاهن على الكمال في إدراك المعقولات لأن وحيه من وحي الشيطان. وأرفع أحوال هذا الصنف أن يستعين بالكلام الذي فيه السجع والموازنة ليشتغل به عن الحواس ويقوى بعض الشيء على ذلك الاتصال الناقص، فيهجس في قلبه عن تلك الحركة، والذي يشيّعها من ذلك الأجنبي، ما يقذفه على لسانه، فربما صدق و وافق الحق، وربما كذب، لأنه يتمم نقصه بأمر أجنبي عن ذاته المدركة ومباين لها غير ملائم، فيعرض له الصدق والكذب جميعاً ولا يكون موثوقاً به. وربما يفزع إلى الظنون والتخمينات حرصا على الظفر بالإدراك بزعمه و تمويهاً على السائلين. وأصحاب هذا السجع هم المخصوصون باسم الكهان لأنهم أرفع سائر أصنافهم. وقد قال صلى الله عليه و سلم في مثله : «هذا من سجع الكهان»، فجعل السجع مختصاً بهم بمقتضى الإضافة. وقد قال لابن صياد حين سأله كاشفاً عن حاله بالأخبار : «كيف يأتيك هذا الأمر ؟»، قال : يأتيني صادقاً وكاذباً! فقال : «خُلط عليك الأمر!»، يعنى أن النبؤة خاصتها الصدق فلا يعتريها الكذب بحال لأنها اتصال من ذات النبي بالملإ الأعلى من غير مشيّع ولا استعانة بأجنبي. والكهانة لما احتاج صاحبها بسبب عجزه إلى الاستعانة بالتصورات الأجنبية كانت داخلة في إدراكه، والتبست بالإدراك الذي توجّه إليه، فصار مختلطاً بها، وطرقه الكذب من هذه الجهة، فامتنع أن تكون نبوّة. وإنما قلنا إن أرفع مراتب الكهانة حالة السجع لأن معنى السجع أخفه من سائر المغيّبات من المرئيات والمسموعات. وتدل خفة المعنى على قرب ذلك الاتصال والإدراك والبعد فيه عن العجز بعض الشيء.
و قد زعم بعض الناس أن هذه الكهانة قد انقطعت منذ زمن النبوّة بما وقع من شأن رجم الشياطين بالشهب بين يدي البعثة، وأن ذلك كان لمنعهم من خبر السماء كما وقع في القرآن؛ والكهان إنما يتعرفون أخبار السماء من الشياطين؛ فبطلت الكهانة من يومئذ. ولا يقوم من ذلك دليل، لأن علوم الكهان كما تكون من الشياطين تكون من نفوسهم أيضاً كما قررناه. وأيضاً فالآية إنما دلت على منع الشياطين من نوع واحد من أخبار السماء وهو ما يتعلق بخبر البعثة، ولم يُمنعوا مما سوى ذلك. وأيضاً فإنما كان ذلك الانقطاع بين يدي النبوّة فقط، ولعلها عادت بعد ذلك إلى ما كانت عليه، وهذا هو الظاهر؛ لأن هذه المدارك كلها تخمد في زمن النبوّة كما تخمد الكواكب والسرج عند وجود الشمس، لأن النبوّة هي النور الأعظم الذي يخفى معه كل نور و يذهب.
و قد زعم بعض الحكماء أنها إنما توجد بين يدي النبوّة، ثم تنقطع؛ وهكذا مع كل نبوّة وقعت، لأن وجود النبوّة لا بد له من وضع فلكي يقتضيه، وفي تمام ذلك الوضع تمام تلك النبوّة التي دل عليها، ونقض ذلك الوضع عن التمام يقتضي وجود طبيعة - من ذلك النوع الذي يقتضيه - ناقصة، وهو معنى الكاهن على ما قررناه. فقبل أن يتم ذلك الوضع الكامل يقع الوضع الناقص، و يقتضي وجود الكاهن إما واحداً أو متعدداً. فإذا تم ذلك الوضع تم وجود النبي بكماله وانقضت الأوضاع الدالة على مثل تلك الطبيعة، فلا يوجد منها شيء بعد. و هذا بناءً على أن بعض الوضع الفلكي يقتضي بعض أثره؛ و هو غير مسلّم. فلعل الوضع إنما يقتضي ذلك الأثر بهيئته الخاصة، و لو نقص بعض أجزائها فلا يقتضي شيئاً، لا أنه يقتضي ذلك الأثر ناقصاً كما قالوه.
ثم إن هؤلاء الكهان إذا عاصروا زمن النبؤة فإنهم عارفون بصدق النبي ودلالة معجزته، لأن لهم بعض الوجدان من أمر النبؤة كما لكل إنسان من أمر النوم. و معقولية تلك النسبة موجودة للكاهن بأشد مما للنائم. ولا يصدّهم عن ذلك ويوقعهم في التكذيب إلا قوة المطامع في أنها نبؤة لهم، فيقعون في العناد كما وقع لأمية بن أبي الصلت فإنه كان يطمع أن يتنبأ، وكذا وقع لابن صياد ولمسيلمة وغيرهم. فإذا غلب الإيمان وانقطعت تلك الأماني آمنوا أحسن إيمان، كما وقع لطليحة الأسدي وسواد بن قارب؛ وكان لهما في الفتوحات الإسلامية من الآثار الشاهدة بحسن الإيمان.

الفصل الثالث عشر 
من الباب السادس من الكتاب الأول 
في علوم البشر والملائكة

إنا نشهد في أنفسنا بالوجدان الصحيح وجود ثلاثة عوالم: أولها: عالم الحس ونعتبره بمدارك الحس الذي شاركنا فيه الحيوانات بالإدراك، ثم نعتبره الفكر الذي اختُص به البشر فنعلم منه وجود النفس الإنسانية علما ضروريا بما بين جنبينا من مدارك العِلمية التي هي فوق مدارك الحس، فتراه عالما آخر فوق عالم الحس. ثم نستدل على عالم ثالث فوقنا بما نجد فينا من آثاره التي تلقى في أفئدتنا كالإرادات و الوجهات، نحو الحركات الفعلية، فنعلم أن هناك فاعلا يبعثنا عليها من عالم فوق عالمنا وهو عالم الأرواح والملائكة. وفيه ذوات مدركة لوجود آثارها فينا مع ما بيننا و بينها من المغايرة. و ربما يُستدل على هذا العالم الأعلى الروحاني وذواته بالرؤيا وما نجد في النوم، و يُلقى إلينا فيه من الأمور التي نحن في غفلة عنها في اليقظة، وتطابق الواقع في الصحيحة منها؛ فنعلم أنها حق ومن عالم الحق. وأما أضغاث الأحلام فصور خيالية يخزنها الإدراك في الباطن ويجول فيها الفكر بعد الغيبة عن الحس. ولا نجد على هذا العالم الروحاني برهانا أوضح من هذا، فنعلمه كذلك على الجملة و لا ندرك له تفصيلا.
وما يزعمه الحكماء الإلهيون في تفصيل ذواته وترتيبها، المسماة عندهم بالعقول، فليس شيء من ذلك بيقيني لاختلال شرط البرهان النظري فيه، كما هو مقرر في كلامهم في المنطق. لأن من شرطه أن تكون قضاياه أولية ذاتية. وهذه الذوات الروحانية مجهولة الذاتيات، فلا سبيل للبرهان فيها. ولا يبقى لنا مدرك في تفاصيل هذه العوالم إلا ما نقتبسه من الشرعيات التي يوضحها الإيمان ويُحكمها. وأعقد هذه العوالم في مدركنا عالم البشر، لأنه وجداني مشهود في مداركنا الجسمانية والروحانية. ويشترك في عالم الحس مع الحيوانات وفي عالم العقل والأرواح مع الملائكة الذين ذواتهم من جنس ذواته، وهي ذوات مجردة عن الجسمانية والمادة، وعقل صرف يتحد فيه العقل والعاقل والمعقول، و كأنه ذات حقيقتها الإدراك والعقل، فعلومهم حاصلة دائما مطابقة بالطبع لمعلوماتهم لا يقع فيها خلل البتة.
وعلم البشر هو حصول صورة المعلوم في ذواتهم بعد أن لا تكون حاصلة. فهو كله مكتسب، والذات التي يحصل فيها صور المعلومات وهي النفس مادة هيولانية تلبس صور الوجود بصور المعلومات الحاصلة فيها شيئا فشيئا، حتى تستكمل، ويصح وجودها بالموت في مادتها و صورتها. فالمطلوبات فيها مترددة بين النفي والإثبات دائما، بطلب أحدهما بالوسط الرابط بين الطرفين. فإذا حصل وصار معلوما افتقر إلى بيان المطابقة، وربما أوضحها البرهان الصناعي، لكنه من وراء الحجاب. وليس كالمعاينة التي في علوم الملائكة. وقد ينكشف ذلك الحجاب فيصير إلى المطابقة بالعيان الإدراكي. فقد تبين أن البشر جاهل بالطبع للتردد في علمه، و عالم بالكسب والصناعة لتحصيله المطلوب بفكرة الشروط الصناعية. وكشف الحجاب الذي أشرنا إليه إنما هو بالرياضة بالأذكار التي أفضلُها صلاة تنهي عن الفحشاء والمنكر، و بالتنزه عن المتناولات المهمة ورأسها الصوم، وبالوجهة إلى الله بجميع قواه. والله علّم الإنسان ما لم يعلم.

الفصل الرابع عشر 
من الباب السادس من الكتاب الأول 
في علوم الأنبياء عليهم الصلاة والسلام
إنا نجد هذا الصنف من البشر تعتريهم حالة إلهية خارجة عن منازع البشر وأحوالهم فتغلب الوجهة الربانية فيهم على البشرية في القوى الإدراكية و النزوعية من الشهوة والغضب وسائر الأحوال البدنية، فتجدهم متنزهين عن الأحوال الربانية، من العبادة والذكر لله بما يقتضي معرفتهم به، مخبرين عنه بما يوحى إليهم في تلك الحالة، من هداية الأمة على طريقة واحدة و سنن معهود منهم لا يتبدل فيهم كأنه جبلة فطرهم الله عليها. وقد تقدم لنا الكلام في الوحي أول الكتاب في فصل المدركين للغيب. و بينا هنالك أن الوجود كله في عوالمه البسيطة والمركبة على تركيب طبيعي من أعلاها وأسفلها متصلة كلها اتصالا لا ينخرم. وأن الذوات التي في آخر كل أفق من العوالم مستعدة لأن تنقلب إلى الذات التي تجاورها من الأسفل و الأعلى، استعدادا طبيعيا، كما في العناصر الجسمانية البسيطة، وكما في النخل والكرم من آخر أفق النبات مع الحلزون والصدف من أفق الحيوان وكما في القردة التي استجمع فيها الكَيْس والإدراك مع الإنسان صاحب الفكر والروية. وهذا الاستعداد الذي في جانب كل أفق من العوالم هو معنى الاتصال فيها.
وفوق العالم البشري عالم روحاني، شهدت لنا به الآثار التي فينا منه، بما يعطينا من قوى الإدراك والإرادة فذوات العلم العالم إدراك صرف وتعقل محض، وهو عالم الملائكة؛ فوجب من ذلك كله أن يكون للنفس الإنسانية استعداد للانسلاخ من البشرية إلى الملكية. لتصير بالفعل من جنس الملائكة وقتا من الأوقات، وفي لمحة من اللمحات. ثم تراجع بشريتها وقد تلقت في عالم الملكية ما كلفت بتبليغه إلى أبناء جنسها من البشر. وهذا هو معنى الوحي وخطاب الملائكة. والأنبياء كلهم مفطورون عليه، كأنه جبلّة لهم ويعالجون في ذلك الانسلاخ من الشدة والغطيط ما هو معروف عنهم. وعلومهم في تلك الحالة علم شهادة وعيان، لا يلحقه الخطأ والزلل، ولا يقع فيه الغلط والوهم، بل المطابقة فيه ذاتية لزوال حجاب الغيب وحصول الشهادة الواضحة، عند مفارقة هذه الحالة إلى البشرية، لا يفارق علمهم الوضوح، استصحابا له من تلك الحالة الأولى، ولما هم عليه من الذكاء المفضي بهم إليها، يتردد ذلك فيهم دائما إلى أن تكمل هداية الأمة التي بعثوا لها، كما في قوله تعالى: *إنما أنا بشر مثلكم يوحى إلي أنما إلهكم إله واحد فاستقيموا إليه واستغفروه*. فافهم ذلك وراجع ما قدمناه لك أول الكتاب، في أصناف المدركين للغيب، يتضح لك شرحه وبيانه، فقد بسطناه هنالك بسطا شافيا. والله الموفق.

: مقابسات فكرية
النفسية وفكر ابن خلدون
١
Apophtegmes :
Spiritisme et pensée d'Ibn Khaldoun
1

Dans le cadre de la convergence que nous trouvons entre les principes de la doctrine spirite et l'univers culturel arabe, nous reproduisons ici quelques phrases dignes de citation dénotant la proximité certaine entre le spiritisme, tel que défini par son maître à penser Allan Kardec, et la pensée arabe représentée par l'un de ses plus éminents penseurs Ibn Khaldoun. 
La lecture des extraits reproduits ci-après est éloquente quant à la similitude de l'analyse, tantôt  résumée chez Kardec et plus fouillée chez Ibn Khaldoun tantôt l'inverse, mais se rejoignant sur le point relatif à l'existence des Esprits et leur place dans l'univers, création divine.
Dans le premier article, ci-après, nous présentons un extrait du Livre des esprits d'Allan Kardec, introduisant à la doctrine spirite suivi de quelques passages  des Prolégomènes d'Ibn Khaldoun traitant notamment de l'Inconnaissable et de sa connaissance.
Dans le second article, à venir, nous présenterons les différentes catégories des Esprits selon Kardec dans le Livre des esprits et nous le ferons suivre d'extraits supplémentaires des Prolégomènes d'Ibn Khaldoun traitant, entre autres, des différents types d'âmes humaines.
Dans un troisième article, nos extraits des livres précités de Kardec et d'Ibn Khaldoun traiteront du sommeil et des rêves, de la prémonition et de la communication entre les esprits.  


LIVRE DES ESPRITS
INTRODUCTION A L’ETUDE DE LA DOCTRINE SPIRITE
XVII

Le scepticisme, touchant la doctrine spirite, lorsqu’il n’est pas le résultat d’une opposition systématique intéressée, a presque toujours sa source dans une connaissance incomplète des faits, ce qui n’empêche pas certaines gens de trancher la question comme s’ils la connaissaient parfaitement. On peut avoir beaucoup d’esprit, de l’instruction même, et manquer de jugement ; or, le premier indice d’un défaut dans le jugement, c’est de croire le sien infaillible. Beaucoup de personnes aussi ne voient dans les manifestations spirites qu’un objet de curiosité ; nous espérons que, par la lecture de ce livre, elles trouveront dans ces phénomènes étranges autre chose qu’un simple passe-temps.
La science spirite comprend deux parties : l’une expérimentale sur les manifestations en général, l’autre philosophique sur les manifestations intelligentes. Quiconque n’a observé que la première est dans la position de celui qui ne connaîtrait la physique que par des expériences récréatives, sans avoir pénétré dans le fond de la science. La véritable doctrine spirite est dans l’enseignement donné par les Esprits, et les connaissances que cet enseignement comporte sont trop graves pour pouvoir être acquises autrement que par une étude sérieuse et suivie, faite dans le silence et le recueillement ; car dans cette condition seule on peut observer un nombre infini de faits et de nuances qui échappent à l’observateur superficiel et permettent d’asseoir une opinion. Ce livre n’aurait-il pour résultat que de montrer le côté sérieux de la question, et de provoquer des études dans ce sens, ce serait déjà beaucoup, et nous nous applaudirions d’avoir été choisi pour accomplir une oeuvre dont nous ne prétendons, du reste, nous faire aucun mérite personnel, puisque les principes qu’il renferme ne sont pas notre création ; le mérite en est donc tout entier aux Esprits qui l’ont dicté. Nous espérons qu’il aura un autre résultat, c’est de guider les hommes désireux de s’éclairer, en leur montrant, dans ces études, un but grand et sublime : celui du progrès individuel et social, et de leur indiquer la route à suivre pour l’atteindre.
Terminons par une dernière considération. Des astronomes, en sondant les espaces, ont trouvé, dans la répartition des corps célestes, des lacunes non justifiées et en désaccord avec les lois de l’ensemble ; ils ont soupçonné que ces lacunes devaient être remplies par des globes échappés à leurs regards ; d’un autre côté, ils ont observé certains effets dont la cause leur était inconnue, et ils se sont dit : là il doit y avoir un monde, car cette lacune ne peut exister, et ces effets doivent avoir une cause. Jugeant alors de la cause par l’effet, ils en ont pu calculer les éléments, et plus tard les faits sont venus justifier leurs prévisions. Appliquons ce raisonnement à un autre ordre d’idées. Si l’on observe la série des êtres, on trouve qu’ils forment une chaîne sans solution de continuité depuis la matière brute jusqu’à l’homme le plus intelligent. Mais entre l’homme et Dieu, qui est l’alpha et l’oméga de toutes choses, quelle immense lacune ! Est-il rationnel de penser qu’à lui s’arrêtent les anneaux de cette chaîne ? Qu’il franchisse sans transition la distance qui le sépare de l’infini ? La raison nous dit qu’entre l’homme et Dieu il doit y avoir d’autres échelons, comme elle a dit aux astronomes qu’entre les mondes connus il devait y avoir des mondes inconnus. Quelle est la philosophie qui a comblé cette lacune ? Le spiritisme nous la montre remplie par les êtres de tous rangs du monde invisible, et ces êtres ne sont autres que les Esprits des hommes arrivés aux différents degrés qui conduisent à la perfection : alors tout se lie, tout s’enchaîne, depuis l’alpha jusqu’à l’oméga. Vous qui niez l’existence des Esprits, remplissez donc le vide qu’ils occupent ; et vous qui en riez, osez donc rire des oeuvres de Dieu et de sa toute-puissance !

 مقتطفات من 
المقدّمة السادسة من الباب الأول
في أصناف المدركين للغيب من البشر بالفطرة أو بالرياضة
ويتقدمه الكلام في الوحي و الرؤيا 
إعلم، أرشدنا الله وإياك، أنا نشاهد هذا العالم بما فيه من المخلوقات كلها على هيئة من الترتيب والإحكام وربط الأسباب بالمسببات واتصال الأكوان بالأكوان واستحالة بعض الموجودات إلى بعض لا تنقضي عجائبه في ذلك ولا تنتهي غاياته، وأبدأ من ذلك بالعالم المحسوس الجثماني وأولاً عالم العناصر المشاهدة كيف تدرج صاعداً من الأرض إلى الماء ثم إلى الهواء ثم إلى النار متصلاً بعضها ببعض وكل واحد منها مستعد إلى أن يستحيل إلى ما يليه صاعداً وهابطاً و يستحيل بعض الأوقات و الصاعد منها ألطف مما قبله إلى أن ينتهي إلى عالم الأفلاك وهو ألطف من الكل على طبقات اتصل بعضها ببعض على هيئة لا يدرك الحس منها إلا الحركات فقط؛ وبها يهتدي بعضهم إلى معرفة مقاديرها وأوضاعها، وما بعد ذلك من وجود الذوات التي لها هذه الآثار فيها. ثم انظر إلى عالم التكوين كيف ابتدأ من المعادن ثم النبات ثم الحيوان على هيئة بديعة من التدريج. آخر أفق المعادن متصل بأول أفق النبات مثل الحشائش وما لا بذر له، و آخر أفق النبات مثل النخل والكرم متصل بأول أفق الحيوان مثل الحلزون والصدف، ولم يوجد لهما إلا قوة اللمس فقط. ومعنى الاتصال في هذه المكونات أن آخر أفق منها مستعد بالاستعداد الغريب لأن يصير أول أفق الذي بعده. واتسع عالم الحيوان و تعددت أنواعه، و انتهى في تدريج التكوين إلى الإنسان صاحب الفكر والروية، ترتفع إليه من عالم القدرة الذي اجتمع فيه الحس والإدراك، ولم ينته إلى الروية والفكر بالفعل؛ وكان ذلك أول أفق من الإنسان بعده. و هذا غاية شهودنا.
ثم إنا نجد في العوالم على اختلافها آثاراً متنوعةً : ففي عالم الحس آثار من حركات الأفلاك والعناصر؛ وفي عالم التكوين آثار من حركة النمو والإدراك، تشهد كلها بأن لها مؤثراً مبايناً للأجسام. فهو روحاني ويتصل بالمكونات لوجود اتصال هذا العالم في وجودها؛ وذلك هو النفس المدركة والمحرّكة. ولا بد فوقها من وجود آخر يعطيها قوى الإدراك و الحركة، ويتصل بها أيضاً، ويكون ذاته إدراكا صرفاً وتعقلاً محضاً، و هو عالم الملائكة. فوجب من ذلك أن يكون للنفس استعداد للانسلاخ من البشرية إلى الملكية ليصير بالفعل من جنس الملائكة وقتاً من الأوقات في لمحة من اللمحات؛ و ذلك بعد أن تكمل ذاتها الروحانية بالفعل كما نذكره بعد، ويكون لها اتصال بالأفق الذي بعدها، شأن الموجودات المرتبة كما قدمناه. فلها في الاتصال جهتا العلو و السفل : فهي متصلة بالبدن من أسفل منها ومكتسبة به المدارك الحسية التي تستعد بها للحصو ل على التعقل بالفعل؛ ومتصلة من جهة الأعلى منها بأفق الملائكة ومكتسبة به المدارك العلمية والغيبية، فإن عالم الحوادث موجود في تعقلاتهم من غير زمان. و هذا على ما قدمناه من الترتيب المحكم في الوجود باتصال ذواته و قواه بعضها ببعض.
ثم إن هذه النفس الإنسانية غائبة عن العيان وآثارها ظاهرة في البدن؛ فكأنه وجميع أجزائه مجتمعةً ومفترقةً آلات للنفس ولقواها، أما الفاعلية فالبطش باليد والمشي بالرجل والكلام باللسان والحركة الكلية بالبدن متدافعاً. و أما المدركة وإن كانت قوى الإدراك مرتبة ومرتقيةً إلى القوة العليا منها ومن المفكرة التي يعبر عنها بالناطقة؛ فقوى الحس الظاهرة بآلاته من السمع والبصر وسائرها يرتقي إلى الباطن، وأوله الحس المشترك؛ وهو قوة تدرك المحسوسات مبصرةً ومسموعةً وملموسةً وغيرها في حالة واحدة؛ و بذلك فارقت قوة الحس الظاهر، لأن المحسوسات لا تزدحم عليها في الوقت الواحد. ثم يؤديه الحس المشترك إلى الخيال، وهي قوة تمثل الشي المحسوس في النفس كما هو مجرد عن المواد الخارجة فقط. وآلة هاتين القوتين في تصريفهما البطن الأول من الدماغ : مقدّمه للأولى، ومؤخرة للثانية. ثم يرتقي الخيال إلى الواهمة والحافظة. فالواهمة لإدراك المعاني المتعلقة بالشخصيات كعداوة زيد و صداقة عمرو ورحمة الأب وافتراس الذئب؛ والحافظة لإبداع المدركات كلها متخيلةً وغير متخيلةً؛ وهي لها كالخزانة تحفظها لوقت الحاجة إليها. و آلة هاتين القوتين في تصريفهما البطن المؤخر من الدماغ : أوله للأولى، ومؤخره للأخرى. ثم ترتقي جميعها إلى قوة الفكر. وآلته البطن الأوسط من الدماغ؛ وهي القوة التي يقع بها حركة الرؤية والتوجه نحو التعقل؛ فتحرك النفس بها دائماً لما رُكّب فيها من النزوع للتخلص من درك القوة والاستعداد الذي للبشرية، وتخرج إلى الفعل في تعقلها متشبهةً بالملإ الأعلى الروحاني. و تصير في أول مراتب الروحانيات في إدراكها بغير الآلات الجسمانية؛ فهي متحركة دائماً و متوجهة نحو ذلك. و قد تنسلخ بالكلية من البشرية وروحانيتها إلى الملكية من الأفق الأعلى من غير اكتساب، بل بما جعل الله فيها من الجبلّة والفطرة الأولى في ذلك.

Islam et spiritisme (3) الإسلام والنفسية

Correspondances 
entre
Islam et spiritisme :
Le sommeil comme petite mort
الإسلام والنفسية
موافقات بين الإسلام والنفسية:
النوم كموت صغير
La séparation de l'esprit durant le sommeil du corps est une donnée fondamentale du spiritisme; elle y constitue même une voie essentielle de contact entre les esprits, vivants comme morts.
Or, cette conception ne contredit en rien le dogme islamique qui admet pareille dissociation, l'appelant même «petite mort».
Certes, l'islam ne reconnaît pas, en théorie, cette dissociation telle qu'elle est admise en spiritisme; il n'empêche que le mécanisme n'étant ni ignoré ni rejeté, l'interprétation de ses conséquences variées pourrait changer selon l'évolution de l'exégèse des conceptions religieuses.
Il s'agit, en l'occurrence, d'un principe dont on ne tire, pour l'instant, qu'une part des implications; or agir pareillement pour le reste des conséquences du moment qu'elles obéissent aux mêmes conditions ne serait qu'une question de temps. Il est même inscrit dans la logique de la démarche selon le principe : Qui peut le plus peut le moins ! — Farhat OTHMAN
من المظاهر النفسية التي نجد فيها من الموافقات الموضوعية ما يؤشر على إمكانية تقارب أكبر في المستقبل بين الإسلام والنفسية من خلال تأويل جديد للدين، من تلك المظاهر إذن ما يحدث أثناء النوم من انفصال بين الروح أو النفس والجسد.
فلا شك أن مثل هذا الإنفصال هو من أهم المظاهر النفسية على استقلال النفس عن الجسد وإمكانية إلتقاء الأنفس خارج الأجساد.
ومن المهم الإشارة إلى أن الإسلام، وإن لم يكن لنا اليوم إمكانية القول أنه يرى أيضا نفس الشيء الذي تزعمه النفسية، فالثابت أنه، على الأقل، لا يرفض مبدأ خروج الروح من الجسد خلال النوم.  
ذلك أن الإسلام يقر بأن الروح تنفصل عن البدن في فترة النوم؛ بل ويؤكد أن لحظات النوم إنما هي ضرب من الموت، وذلك بدليل قوله تعالى في الآية ٤٢ من سورة الزمر : *الله يتوفى الأنفس حين موتها والتي لم تمت في منامها فيمسك التي قضى عليها الموت ويرسل الأخرى إلَى أجلٍ مسمى إن في ذلك لآيات لقوم يتفكرون* وقوله أيضا في الآية ٦٠ من سورة الأنعام : *وهو الذي يتوفاكم بالليل ويعلم ما جرحتم بالنهار ثم يبعثكم فيه ليقضَى أجل مسمى ثم إليه مرجعكم ثم ينبئكم بما كنتم تعملون*
فهاتين الآيتين دليل إسلامي على أنّ الروح تنفصل عن الجسد أثناء النوم ثمّ تعود إليه ليبدأ الحياة من جديد إلى أن يأتي أجل الموت الحقيقي فتخرج الروح من الجسد تماما.
فإقرار القرآن هذا بأن الإنسان يفقد قسما كبيرا من وعيه بالوجود والشعور بما حوله من الأشياء أثناء فترة النوم ويعود له ذلك الشعور كاملا عند الاستيقاظ لهو مما يقرّب إمكانية تأويل الآيات القرآنية من النظرية النفسية، أي أن الروح لا تخرج من الجسد دون رجعة وذلك حتى في الموت الكبير، كما يراه الإسلام، بل تفعل ذلك كما تفعله أثناء النوم، أي تنفصل مؤقتا عن الجسم مع إمكانية الرجعة إلى الحياة في جسد آخر وذلك إذا أراد الله لها تلك الرجعة وقضاها لها.
ولا شك أن من مثل هذا التوجه غير مقبول في الوضع الراهن للتأويل القرآني ولكنه يبقى ممكنا نظريا لمن أراد تأويل سور القرآن وآياته حسب روحها العلمية، إذ لا يعدو حينها، في هذا الموضوع، تطبيق المبدأ القائل بأن من استطاع الكثير أمكنه اليسير. — فرحات عثمان

Islam et spiritisme (2) الإسلام والنفسية

Correspondances
entre
Islam et spiritisme :
La lumière comme essence divine

الإسلام والنفسية
:موافقات بين الإسلام والنفسية

النور كذات إلاهية

     Il est admis, en spiritisme, que le principe suprême de l'existence, le Dieu créateur de l'univers est lumineux et que tout esprit appelé à se perfectionner ne fait qu'augmenter sa part de lumière en diminuant jusqu'à éliminer totalement toute zone d'ombre et qui relèverait de la matière.
    En cela, le spiritisme est strictement scientifique. En effet, depuis Einstein, on s'accorde à dire que tout dans l'univers est lumière. On explique même par l'électrodynamisme les phénomènes variés comme le magnétisme et l'acoustique. Tout donc devient une manifestation de la lumière circulant partout dans l'univers.
    Il est aussi prouvé par les expériences scientifiques, après avoir été formulé rigoureusement par des équations mathématiques, que l'électricité s'avère être, dans certaines circonstances, de la lumière et, dans d'autres, de la matière.
    Or, d'après le raisonnement einsteinien, c'est la lumière même qui donne naissance à la matière. En effet, celle-ci ne serait simplement que l'ombre de la lumière qui lui permettrait de se réfléchir. Ainsi, la matière serait, en quelque sorte, le voile à travers lequel la lumière est vue et sans lequel elle ne manquerait pas de brûler tout ce qui chercherait à la voir, à la regarder.
    Dans cette acception, la lumière est ainsi à la fois lumière qui éclaire mais aussi feu qui brûle; c'est tout l'exemple du soleil. On pourrait donc dire de la manière la plus scientifique qui soit que la matière est, en dernière analyse, dans sa nature essentielle, un déchet de combustion.
    De la sorte, nous rejoignons les conceptions spiritualistes et occultistes qui présentent la matière comme étant le résidu d'un embrasement cosmique. La matière humaine, notre corps physique, de ce point de vue, serait le voile de la lumière qui est en nous et que représente l'esprit.
    Comme l'enseigne le spiritisme, l'être humain incarné est une partie de la lumière divine appelé à spiritualiser la matière en embrasant ce déchet de la combustion cosmique comme l'étincelle de feu couvant sous la cendre et qui se réveillerait grâce aux efforts incessants de spiritualisation soit d'embrasement de la matière, cette cendre recouvrant le feu jamais éteint en nous.
    Et cette vision des choses n'est pas nouvelle! Elle était déjà celle des philosophes anciens comme Héraclite et Platon; elle est aussi celle des spiritualistes; et on en trouve même la trace chez un esprit scientifique comme Descartes.
    Que l'on adhère ou non à cette vision des choses, il n'en demeure pas moins qu'elle a une base scientifique puisqu'il est démontré, depuis Einstein, que la lumière qui circule partout dans l'univers en tresse le tissu, constitue en quelque sorte son plasma; que l'essence ultime de tout corps, qu'il soit une pierre, du cristal, un animal et même un être humain, est de nature lumineuse; ainsi, même l'électricité n'est qu'une manifestation de la lumière; et encore une manifestation inférieure.
    Sur ce point, il y a bien convergence du spiritisme avec l'islam pour qui le principe supérieur de l'univers du spiritisme, le Dieu de l'univers, Allah est tout lumière; il est même la lumière absolue. Il est ainsi dit dans la sourate (ou chapitre) XXIV intitulée La Lumière en son verset 35 (selon la traduction de Sadok Mazigh) :
    « Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Sa lumière a pour symbole une niche où se trouve une lampe. La lampe est incluse dans un cristal. Ce cristal est tel un astre d'un pur éclat qui tire sa flamme d'un arbre béni, un olivier d'exposition intermédiaire entre orient et occident dont l'huile éclairerait d'elle-même ou presque, sans le contact du feu, lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière celui qu'Il veut. Il propose Ses paraboles aux hommes. Dieu détient une science infinie. »
    Commentant ce verset, le traducteur note : « Cette lumière, d'essence immatérielle, est la vérité divine, au rayonnement d'une intensité incomparable; c'est la science certaine, la direction infaillible dont les prophètes reçoivent le dépôt par le moyen de la révélation. Seuls, il est vrai, certains esprits prédestinés sont aptes à recueillir ce rayonnement dont le caractère occulte, mystérieux, inaccessible est symbolisé par la niche, la lampe, le cristal — mais devient patent, manifeste, évident à ceux qu'a touchés la Grâce divine, qui n'est autre que cette lumière même. C'est en se vouant à Dieu, en l'adorant avec ferveur, en faisant oeuvre de piété, de vertu qu'on accroît ses chances de capter ce pur rayonnement divin qui est vérité... C'est en suivant la voie spirituelle tracée par le Coran, voie qui ne saurait gêner le plein épanouissement de l'être, qu'on peut légitimement aspirer à cette "lumière de Dieu". »
    Il est clair qu'un spirite n'aurait pas dit autre chose, à ceci près qu'il ne réserverait pas l'accès à la lumière aux prophètes ou à des croyants d'une obédience particulière, mais l'ouvrirait à tout un chacun dont le coeur est plein de charité et l'âme aussi belle que les plus nobles principes de l'humanité. — Farhat OTHMAN

تعتبر‭ ‬اليوم‭ ‬نظرية‭ ‬النور‭ ‬للعالم‭ ‬الكبير‭ ‬أينشتاين‭ ‬من‭ ‬أهم‭ ‬الأسس‭ ‬العلمية‭ ‬لفهم‭ ‬العالم‭ ‬الذي‭ ‬نعيش‭ ‬فيه؛‭ ‬فقد‭ ‬ثبت‭ ‬بملا‭ ‬لا‭ ‬شك‭ ‬فيه‭ ‬أن‭ ‬النور‭ ‬متواجد‭ ‬في‭ ‬كل‭ ‬مكان‭ ‬وأن‭ ‬العوامل‭ ‬المختلفة‭ ‬بهذا‭ ‬العالم‭ ‬بما‭ ‬فيها‭ ‬العوارض‭ ‬الكهربائية‭ ‬والمغناطيسية‭ ‬سواء‭ ‬كانت‭ ‬سمعية‭ ‬أو‭ ‬بصرية‭ ‬أساسها‭ ‬هذا‭ ‬النور‭ ‬الذي‭ ‬يملأ‭ ‬كل‭ ‬جوانب‭ ‬الدنيا‭.‬
وليس‭ ‬من‭ ‬المشكوك‭ ‬فيه‭ ‬اليوم‭ ‬علميا‭ ‬أن‭ ‬هذا‭ ‬النور‭ ‬له‭ ‬القدرة‭ ‬على‭ ‬خلق‭ ‬الأشياء‭ ‬المادية؛‭ ‬بل‭ ‬وتذهب‭ ‬بعض‭ ‬النظريات‭ ‬إلى‭ ‬القول‭ ‬أن‭ ‬المادة‭ ‬ليست‭ ‬إلا‭ ‬ظل‭ ‬النور‭.‬
ولا‭ ‬شك‭ ‬أن‭ ‬هذه‭ ‬الجوانب‭ ‬النظرية‭ ‬الخاصة‭ ‬بالنور‭ ‬وقدراتها‭ ‬العجيبة‭ ‬تجد‭ ‬الصدى‭ ‬الأوفر‭ ‬في‭ ‬النظرية‭ ‬النفسية‭ ‬التي‭ ‬تعتقد‭ ‬أن‭ ‬الأنفس‭ ‬تتدرج‭ ‬من‭ ‬النور‭ ‬وتعلو‭ ‬نحوه‭ ‬إذ‭ ‬هي‭ ‬شعلة‭ ‬منه‭ ‬وغايتها‭ ‬التخلص‭ ‬من‭ ‬أدران‭ ‬المادة‭ ‬التي‭ ‬تغطي‭ ‬هذا‭ ‬النور‭ ‬لبلوغ‭ ‬الحالة‭ ‬القصوى‭ ‬من‭ ‬النقاء‭ ‬التي‭ ‬تمكن‭ ‬من‭ ‬الإرتقاء‭ ‬إلى‭ ‬المبدأ‭ ‬الأسمى‭ ‬للوجود‭ ‬أو‭ ‬الله‭ ‬الذي‭ ‬يمثل‭ ‬أعلى‭ ‬درجات‭ ‬النور‭ ‬االممكنة‭.‬
ولا‭ ‬غرو‭ ‬أن‭ ‬مثل‭ ‬هذا‭ ‬المفهوم‭ ‬للنور‭ ‬لا‭ ‬يتعارض‭ ‬لما‭ ‬نجده‭ ‬في‭ ‬الإسلام،‭ ‬بل‭ ‬هو‭ ‬يتجانس‭ ‬كليا‭ ‬مع‭ ‬ما‭ ‬جاء‭ ‬بالقرآن‭ ‬الكريم‭ ‬كما‭ ‬نقرأ‭ ‬بالآية‭ ‬٣٥‭ ‬من‭ ‬سورة‭ ‬النور‭ ‬وهي‭ ‬السورة‭ ‬عدد‭ ‬٢٤:‬
* الله نور السماوات والأرض مثل نوره كمشكاة فيها مصباح المصباح في زجاجة الزجاجة كأنها كوكب دري يوقد من شجرة مباركة زيتونة لا شرقية ولا غربية يكاد زيتها يضيء ولو لم تمسسه نار نور على نور يهدي الله لنوره من يشاء ويضرب الله الأمثال للنّاس والله بكل شيء عليم *—‭ ‬فرحات‭ ‬عثمان‭                    

Ésotérisme arabe الباطنية العربية

La Table d'Émeraude
لوح‭ ‬الزمرد
Tabula Smaragdina لوح الزمرد
Il est fréquent aujourd'hui, en parlant d'islam, de pointer le supposé dogmatisme de cette religion et son intolérance; ce faisant, on oublie la part importante de responsabilité de telle interprétation revenant aux hommes qui peuvent faire ce qu'ils veulent de leurs croyances, en faisant une interprétation extensive ou restrictive, pollinisant les valeurs ou les viciant; car toute religion, quelle qu'elle soit, est riche de valeurs humaines, nonobstant leur devenir une fois incarnées par leurs adeptes.
Ainsi, s'agissant de l'islam, on oublie par trop facilement qu'il a été le substrat d'une riche civilisation et une culture qui ont été à l'origine de la modernité occidentale.






Une page du Secret des secrets (كتاب سر الأسرار). 
Les tableaux, l'un de la vie et l'autre de la mort, 
permettent de supputer les chances de survie en 
fonction de la valeur numérique du nom qu'on porte

En effet, sans les penseurs arabo-musulmans qui n'étaient pas forcément arabes bien qu'usant de la langue internationale de l'époque qui était l'arabe, le riche legs gréco-romain, qui reste le socle de la Renaissance, ne serait pas parvenu à ses héritiers en Europe. Or, cet apport toucha tous les domaines de la vie, intellectuel comme mondain, scientifique comme spiritualiste, notamment en astrologie, magie et alchimie.
C'est sur ce dernier domaine que nous nous penchons aujourd'hui avec le plus fameux texte de la littérature alchimique et hermétique : la Tabula Smaragdina ou Table d'émeraude qui n'est parvenu en Europe pour y devenir la base du formidable développement ultérieur de l'ésotérisme occidental que grâce aux manuscrits arabes.   
Il s'agit d'un court texte d'une douzaine d'expressions allégoriques dont la plus célèbre et qui à la source de toute la pensée ésotérique, à savoir la correspondance entre le macrocosme et le microcosme que résume la formule : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». 
Selon la légende, cette table désigne l’enseignement du fondateur mythique de l'alchimie : Hermès Trismegiste; et elle aurait été retrouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude. Et c'est grâce à une vingtaine de manuscrits arabes qu'elle fut découverte.




الصفحة الأولى من كتاب سر الخليقة وصناعة الطبيعة المعزو لبلينوس



La plus ancienne version connue à ce jour se trouvait en appendice d’un traité arabe du VIe siècle : le Livre du secret de la Création  كتاب سر الخليقة وصناعة الطبيعة attribué à Apollonius de Tyane, dont une copie datant de 825 a été traduite en latin au XIIe siècle, donnant lieu, depuis, à de nombreux commentaires des alchimistes du Moyen Âge et de la Renaissance. Et jusqu'à aujourd'hui, cette source reste une référence majeure de l'alchimie des occultistes et des ésotéristes.
On a aussi des versions se retrouvant dans divers autres livres moins anciens dont : le Livre élémentaire du fondement كتاب أسطقس الآس الثاني  attribué à l’alchimiste du VIII siècle Jâbir ibn Hayyân, connu en Europe sous le nom de Geber جابر بن حيان (dont nous avons parlé dans un autre article du blog), ou dans ce livre hétéroclite du Xe siècle : le Secret des secrets سر الأسرار  qui se présente comme une lettre attribuée à Aristote adressée à Alexandre le Grand pendant la conquête de la Perse, et traitant de divers savoirs : politique, moral, morphopsychologique, astrologique, alchimique ou médical. 


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 Une autre version datant de ce même dixième siècle est celle du Livre de Cratès, un compendium de savoir alchimique arabe qui se trouve à Leyde et dont l'ancienneté pourrait même remonter au VIIIe siècle, ainsi que dans le texte connu sous le nom latin de Tabula Chemica de Senior Zadith, référant à l'alchimiste arabe Ibn Umail.
Il est à noter que la Table d'émeraude, dite en latin : Tabula Smaragdina, tient son nom du fait que l’émeraude est, traditionnellement, la pierre associée à Hermès, comme le mercure est son métal, Mars étant associée aux pierres rouges et au fer, Saturne aux pierres noires et au plomb. 
Par ailleurs, il est bon de savoir que, dans l'Antiquité, on désignait comme émeraude la plupart des minéraux de couleur verte (jaspe vert et même granit vert) et qu'il en allait de même, au Moyen Âge, des objets en verre coloré.





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إن‭ ‬ثراء‭ ‬الحضارة‭ ‬العربية‭ ‬الإسلامية‭ ‬لا‭ ‬شك‭ ‬فيه‭ ‬رغم‭ ‬ما‭ ‬يشاع‭ ‬اليوم‭ ‬عن‭ ‬ضحالة‭ ‬فكرها‭ ‬نظرا‭ ‬للتأويلات‭ ‬الضيقة‭ ‬والتوجهات‭ ‬الإيديولوجية‭ ‬التي‭ ‬تعتري‭ ‬واقعها‭ ‬اليوم‭ ‬نتيجة‭ ‬للتخلف‭ ‬الإقتصادي‭ ‬والأزمة‭ ‬السياسية‭ ‬التي‭ ‬لا‭ ‬تزال‭ ‬تمر‭ ‬بها‭ ‬كامل‭ ‬البلاد‭ ‬العربية‭ ‬الإسلامية‭.‬
فلا‭ ‬غرو‭ ‬أن‭ ‬هذه‭ ‬الحضارة،‭ ‬في‭ ‬فترة‭ ‬الظلام‭ ‬المطبق‭ ‬الذي‭ ‬كان‭ ‬الغرب‭ ‬يعانيه‭ ‬طيلة‭ ‬فترة‭ ‬القرون‭ ‬الوسطى‭ ‬الحالكة،‭ ‬كانت‭ ‬منارة‭ ‬للعلم‭ ‬لكافة‭ ‬الإنسانية‭ ‬مهدت‭ ‬لنشأة‭ ‬حضارة‭ ‬الغرب‭ ‬اليوم‭ ‬وذلك‭ ‬بالتعهد‭ ‬بالحفاظ‭ ‬على‭ ‬الموروث‭ ‬العلمي‭ ‬والفلسفي‭ ‬القديم،‭ ‬وبخاصة‭ ‬الإغريقي،‭ ‬مع‭ ‬إثرائه‭ ‬وإنماء‭ ‬ميادينه‭ ‬المختلفة‭.‬



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ولا‭ ‬شك‭ ‬أن‭ ‬عدد‭ ‬المخطوطات‭ ‬العربية‭ ‬التي‭ ‬ساهمت‭ ‬في‭ ‬ذلك‭ ‬لكبير‭ ‬ومكنت‭ ‬من‭ ‬خلال‭ ‬ترجمتها‭ ‬إلى‭ ‬اللاتينية‭ ‬من‭ ‬إحياء‭ ‬علوم‭ ‬كادت‭ ‬تندثر‭.‬
و‭ ‬من‭ ‬هذه‭ ‬المخطوطات‭ ‬عدد‭ ‬وافر‭ ‬من‭ ‬تلك‭ ‬التي‭ ‬أسست‭ ‬بصفة‭ ‬خاصة‭ ‬لعلم‭ ‬الكيمياء‭ ‬القديمة‭ (‬أو‭ ‬ما‭ ‬يسمى‭ ‬اليوم‭ ‬بالخيمياء‭) ‬أي‭ ‬علم‭ ‬تحويل‭ ‬المعادن،‭ ‬ولمذهب‭ ‬الباطنية‭ ‬الحديثة‭ ‬بصفة‭ ‬أعم‭.‬
فمنها‭ : ‬كتاب‭ ‬سر‭ ‬الخليقة،‭ ‬وهو‭ ‬من‭ ‬أقدمها،‭ ‬وكتاب‭ ‬أسطقس‭ ‬الأس‭ ‬الثاني‭ ‬لجابر‭ ‬بن‭ ‬حيان‭ ‬الذي‭ ‬تكلمنا‭ ‬عنه‭ ‬في‭ ‬مقال‭ ‬سابق،‭ ‬وكتاب‭ ‬سر‭ ‬الأسرار‭.‬




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وما‭ ‬تمتاز‭ ‬به‭ ‬هذه‭ ‬المخطوطات‭ ‬هو‭ ‬كونها‭ ‬المرجع‭ ‬الأول‭ ‬لما‭ ‬يعرف‭ ‬عند‭ ‬الباطنيين‭ ‬بلوح‭ ‬الزمرد‭ ‬او‭ ‬لائحة‭ ‬الزمرد،‭ ‬وهو‭ ‬احد‭ ‬اهم‭ ‬مراجع‭ ‬الباطنية‭ ‬الغربية‭ ‬اليوم‭.‬
ولوح‭ ‬الزمرد‭ ‬هذا‭ ‬يعزى‭ ‬لهيرميس‭ ‬تريسماجيستس‭ ‬حيث‭ ‬دون‭ ‬فيه‭ ‬علمه‭ ‬الذي‭ ‬استقاه‭ ‬من‭ ‬الفلسفة‭ ‬المصرية‭.‬
ولنا‭ ‬بالعربية‭ ‬منه‭ ‬الترجمة‭ ‬الي‭ ‬قام‭ ‬بها‭ ‬وعلق‭ ‬عليها‭ ‬آدم‭ ‬المصري،‭ ‬فليرجع‭ ‬إليها‭ ‬من‭ ‬أراد‭ ‬التبحر‭ ‬في‭ ‬هذا‭ ‬الموضوع‭. ‬

Islam et ésotérisme (3) الإسلام و الباطنية

La réincarnation du point de vue de l'islam sunnite
Parlant de la réincarnation chez les musulmans druzes dans un ancien article, nous avons été amené à noter, dans le premier de la série des trois articles dont le présent est le dernier, que le mouvement druze est considéré par la majorité sunnite des musulmans comme étant une hérésie, l'orthodoxie lui déniant toute appartenance à l'islam.
Aussi, après l'évocation de la réincarnation du point de vue hétérodoxe, nous l'avons présentée, dans le premier article de cette série, telle que vue et jugée par l'islam sunnite et ce à partir d'extraits d'une thèse de doctorat en arabe de Mohamed Ahmed AlKhatib, publiée en 1984 sous le titre : Les mouvements ésotériques dans le monde islamique : leurs croyances et ce qu'en pense l'islam. 
Dans le deuxième article, on a présenté un extrait de cette même thèse portant sur le point de vue de l'islam sunnite orthodoxe de la question de la réincarnation. 
Dans le présent article, le dernier de la série, nous exposons un autre extrait du même livre relatif au jugement islamique orthodoxe de l'ésotérisme en général et du mouvement druze en particulier.
S'agissant de la thématique spirite de la réincarnation du point de vue islamique et notamment de son degré d'adaptabilité avec l'islam orthodoxe, degré qui serait nul d'après l'auteur de la thèse, nous y reviendrons plus tard, car nous sommes loin de partager son avis, pensant qu'il ne s'agit que d'une question d'interprétation théologique et d'exégèse des textes coraniques.