Pas à pas... خطوة بخطوة

بحوث في النَفَسِيّة

إنسياق متموضع

Recherches Spirites


Dérive situationniste


« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »

« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة !»

De l'âme à l'Esprit من الروح إلى النفس

خلافا لما يذهب إليه البعض، من باب التعريب الحرفي، من ترجمة Spiritisme إلى الأرواحية، فإني أعتقد أن أفضل ترجمة لهذه الكلمة هي ما ارتأيت وكما أبينه في هذه المدونة؛ فالترجمة الأفضل لكلمة Esprit هي النفس، بينما تبقى الروح مرادفة لكلمة Âme؛ وبذلك يكون التعريب الآصح لكلمة Spiritisme هو : النفسية، بتحريك النون والفاء.

Du soufisme -4- في التصوف


مدخل للتصوف
مراجع هامة
Introduction au soufisme
Références majeures
Michel Chodkiewicz
- Un océan sans rivage. Ibn Arabi : Le livre et la loi. 
Seuil, Collection : La librairie du XXe siècle, Paris, 2006.     
Présentation du livre :
Immense, difficile, controversée, l'œuvre d'Ibn Arabî (1165-1240) n'en a pas moins marqué de son empreinte huit siècles de vie spirituelle en Islam, du Maghreb à l'Extrême-Orient.
Son auteur l'affirme tout entière puisée dans le Coran, l'" océan sans rivage ". C'est ce que Michel Chodkiewicz a entrepris de vérifier dans cette étude qui analyse de nombreux textes, parmi lesquels cette somme prodigieuse que constituent les Futûhât Makkiyya, les " Illuminations de La Mecque ". Cet ouvrage met en évidence les principes herméneutiques qui gouvernent Ibn Arabî dans l'interprétation du Livre : loin d'être allégorique, l'exégèse la plus profonde et la plus neuve naît toujours chez lui de la plus scrupuleuse attention à la lettre.
Il montre aussi qu'en tous ses écrits le Coran est visiblement ou invisiblement présent à la fois dans la texture de l'enseignement qu'ils enferment et dans la structure qui en ordonne l'exposé, révélant ainsi la cohérence d'une subtile architecture dont la logique échoue à rendre compte. Ce livre fait apparaître enfin que, pour Ibn Arabî, le voyage initiatique est un voyage dans la Parole divine elle-même.
Mais la Révélation n'est pas seulement message, anamnèse de vérités perdues : elle est Loi, rappel aux créatures du statut de leurs " exemplaires éternels ". Et c'est sous la conduite de la Loi, dans la plus rigoureuse observance de ses prescriptions, que doit s'accomplir, à travers les " demeures du Coran ", cette ascension au terme de laquelle la sainteté atteint sa plénitude.

Henry Corbin
L'imagination créatrice dans le soufisme d'Ibn Arabi
 Entrelacs, collection : Spiritualité, Paris, 2006.
Présentation de l'éditeur
Ibn'Arabi (Murcie 1165-Damas 1241), philosophe, théologien et mystique musulman, est reconnu dans la tradition du Soufisme comme le plus grand Maître. C'est le philosophe qui a sans doute le mieux théorisé l'unicité de Dieu, reconnaissant la présence divine en toute forme et toute image. Disant de lui : " Je ne suis ni un prophète, ni un Envoyé, je suis simplement un héritier, quelqu'un qui laboure et ensemence le champ de la vie future ". Ibn'Arabi se donnait la capacité de convoquer les prophètes hors de " présences imaginales " se considérant comme l'équivalent des Envoyés de Dieu. Plus qu'une biographie du Maître Ibn'Arabi, l'ouvrage est une étude, une analyse approfondie de l'univers de la spiritualité comme source de l'" imagination créatrice ". Selon ces réflexions et méditations, la Création, macrocosme cosmique, ombre visible de la lumière originelle est d'abord une matérialisation du verbe divin. Aux conditions initiales de la création des mondes répond la créature imaginant aussi son monde ou ses mondes, poursuivant elle-même la création et renouvelant. C'est par cette étude, fondatrice dans son œuvre, que Corbin a forgé le concept " d'imaginal ", initiant ici le décloisonnement qu'il poursuivra à travers toute son œuvre entre l'imaginaire et la science.


Henry Corbin
Le paradoxe du Monothéisme
L'Herne, Mythes et religions, Paris 2003.
Quatrième de couverture
" C'est, en quelque sorte, le phénomène du Soleil de Minuit au Grand Nord, le phénomène d'un crépuscule s'inversant en une aurore levante, qui nous présente ce que je voudrais signifier en parlant du ''paradoxe du monothéisme''. " 
Le judaïsme, le Christianisme et l'Islam forment les trois rameaux de ce qu'il est convenu d'appeler le monothéisme issu de la religion d'Abraham. Il s'agit de la foi révélée en un Dieu unique, inconnaissable par les voies de la perception et de la raison, et transcendant. Ce monothéisme a des traits spécifiques malgré les différences considérables des trois branches qui la composent. Henry Corbin nous montre, ici, comment, au-delà des frontières imposées, le judaïsme, le christianisme et l'islam ont produit une vision homogène et des monuments théologiques proches les uns des autres. 
Cependant, la religion monothéiste s'étant imposée face au polythéisme grec et romain, a fini par recréer en son sein l'idolâtrie qu'elle prétendait ruiner. D'une part, le dogme de l'incarnation a autorisé l'inscription de Dieu dans l'Histoire aboutissant à sa divinisation et légitimant ainsi les contraintes des sociétés humaines. D'autre part, le Dieu unique étant compris comme la totalité de ce qui est, chaque créature est appelée à se soumettre à sa loi et à obéir à ses représentants. Ainsi la religion se transforme-t-elle en politique totalitaire. 
Henry Corbin oppose à cette réalité les leçons des gnoses islamiques, juives et chrétiennes, montrant qu'à partir de la même révélation deux voies s'ouvrent : l'une est celle des religions officielles, légataires et littéralistes où l'Eglise et ses servitudes relayent la voix du Dieu caché, l'autre est la religion de la Beauté et de la Gnose où Dieu rend unique chaque créature, fondant ainsi son individualité.


Biographie des auteurs :
Henry Corbin (1903-1978) est l'un des philosophes français les plus importants du XXe siècle. Son œuvre (une trentaine d'ouvrages) est consacrée à la philosophie islamique (Histoire de la philosophie islamique), et plus particulièrement au chiisme iranien et à sa mystique (Le Livre de la sagesse orientale, L'archange empourpré).

Michel Chodkiewicz est né le 13 mai 1929. Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, il y anima des séminaires sur la pensée d'Ibn Arabî. La plupart de ses travaux ont été consacrés d'ailleurs à Ibn Arabî et à ses disciples. Son œuvre est considérée comme majeure par les chercheurs et spécialistes du sujet.