Pas à pas... خطوة بخطوة

بحوث في النَفَسِيّة

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Recherches Spirites


Dérive situationniste


« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »

« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة !»

De l'âme à l'Esprit من الروح إلى النفس

خلافا لما يذهب إليه البعض، من باب التعريب الحرفي، من ترجمة Spiritisme إلى الأرواحية، فإني أعتقد أن أفضل ترجمة لهذه الكلمة هي ما ارتأيت وكما أبينه في هذه المدونة؛ فالترجمة الأفضل لكلمة Esprit هي النفس، بينما تبقى الروح مرادفة لكلمة Âme؛ وبذلك يكون التعريب الآصح لكلمة Spiritisme هو : النفسية، بتحريك النون والفاء.

Pour l’amour d’Ihsane, odes pour Hassan

Ode première
Ihsane, en arabe est l’obligeance, la bienfaisance, le bienfait et la charité. Hassan, c’est ce qui est beau, joli, bon, excellent. C’est aussi, métaphoriquement, l‘habileté, l’adresse et l’intelligence.
Voilà tant de qualités réunies par des liens encore plus forts que ceux de la filiation et de la paternité ; une prédestination providentielle à apporter en ce monde déshumanisé une touche éminente d’humanité.

Ihsane a trouvé son destin en y allant, acceptant le martyre, lui qui devait, en un Christ postmoderne, racheter les turpitudes des humains, être un rédempteur pour les monstres qui martyrisent les innocents pour des moeurs placées en eux par leur créateur.
Ihsane était gay, donc homosensuel, donc doté d’une sensibilité quintessenciée, d’un amour infini pour ses semblables, non seulement les garçons, mais tous les humains.
Il est donc monté le soir du drame dans la voiture grise, car elle devait être sa montée du Golgotha.
Et Hassan, son père, qui voyait bien comment son fils, déjà enfant, se préparait à son martyre, dormant en position de croix, ne pouvait qu’accomplir lui aussi la volonté de la Providence.
En soufi, vrai musulman, il a honoré la mémoire de son fils, lui offrant un tombeau plein d’amour, débordant d’humanité, son « Couloir du deuil. 
Et aujourd’hui, il milite pour la cause des minorités persécutées pour  leurs mœurs grâce à la fondation créée le jour de la naissance de son fils. Ainsi, un tel anniversaire fut celui d’une troisième naissance d’Ihsane, la seconde ayant été, par la mort, à sa vie d’esprit, la seule qui ne soit pas chimère.
Ode seconde
En m’appliquant personnellement à être en pilotage providentiel, espérant mériter le pilotage providentiel, c’est Ihsane qui est venu à moi, l’esprit libéré, que je qualifie de mouvant, ayant besoin d’esprits incarnés que je qualifie d’inertiels pour faire interface utile avec lui entre le plan mouvant et le plan inertiel, l’au-delà et l’in-delà.
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En effet, pour peu qu’il veille à être plus mouvant qu’inertiel, l’esprit incarné est le réceptacle par intuition de la volonté de l’esprit désincarné en l’absence de tout autre contact ou d’apparition, la syntonie émotionnelle des pensées s’y substituant, surtout quand elle est forcie et renforcée par la foi. Et on sait de savoir incorporé qu’il n’y a rien de tel que la foi pour déplacer les montagnes.
Ihsane fera tout pour que l’œuvre de son papa réussisse ; elle est moins pour honorer son esprit que pour célébrer le divin dans l’humain.
Aujourd’hui, Hassan, papa modèle, est l’exemple à suivre par tous les parents du monde appelés à aimer leurs enfants tels qu’ils sont : gays, lesbiens, bisexuels, transsexuels, queer ou intersexe.
C’est l’amour qui doit être la loi des humains dans leurs rapports ; un ordre amoureux est à fonder dans le cadre d’une culture des sentiments, cet ordo amoris ou l’homo sapiens est d’abord homo eroticus.
C’est le cas déjà en islam soufi où l’érosensualité a été gommée par un intégrisme religieux faussant le message humanitaire de l’islam premier, le soufisme ayant réussi à le capter et le préserver pour le salut de l’humanité. Et c’est le moment de le démontrer.
C’est un tel islam spirituel que la fondation Ihsane Jarfi fera vivre et prospérer; Ihsane y veille sur le plan céleste.
Ode tierce
Il reste toutefois à Hassan de maximiser à fond le soutien d’Ihsane qui n’a connu et ne connaît que l’amour. Hassan Jarfi aura une autre épreuve à surmonter pour l’amour d’Ihsane : celle non seulement de pardonner aux meurtriers de son fils, mais aussi et surtout d’être capable de les aimer en tant qu’humains !

Ce sera dur, terrible même ; mais les êtres exceptionnels comme Ihsane le méritent et ceux non moins exceptionnels comme celui qui l’a mis au monde en seront également capables. Ce sera ainsi, au-delà de l’inspiration  providentielle, que Hassan Jarfi méritera amplement la guidance spirituelle.
Ce n’est pas l’auteur de ces lignes qui le dit, même s’il le croit et n’en doit point ; c’est Ihsane qui l’affirme, car ce message est de l’écriture automatique.
Ainsi en a-t-il été du titre qui ne devait être qu’une ode pour Ihsane, mais l’amour céleste en a voulu une ode pour Hassan.

Ihsane et Hassan ne sont-ils pas bien plus qu’un père et un fils qui s’aiment ? Un amour infini transcendant espace et temps entre deux âmes qui sont, avant d’être celles de mâles, père et fils, deux esprits de lumière. Bienheureux Hassan et Ihsane !

Ihsane Jarfi, martyr et témoin de l’innocence


« Nous ne connaissons qu’une réalité — celle de la pensée », affirme Nietzsche dans le Livre du philosophe ; or, l’esprit est pensée !
Aussi, l’esprit d’un disparu, surtout s’il a été emporté par la mort dans des conditions tragiques, est une réalité, un être de lumière que nous côtoyons, mais invisible à nos yeux imparfaits d’humains.
Tout comme l’air, un tel être de lumière est parmi nous ! Il est sous nos yeux et on ne le voit point ; on devine juste sa présence si l’on réussit à voir avec notre cœur.
C’est le cas d’Ihsane Jarfi qui est plus que jamais parmi nous pour témoigner de ce qu’endurent les innocents comme lui, dire que son martyre fut pour racheter le monde est ses turpitudes afin que les choses changent dans nos têtes, dans nos habitudes, dans nos lois et dans nos moeurs.
Ihsane, du plan invisible, y veille désormais, aidant les justes comme son papa à être les justes de voix et de voie dont notre monde devenu fou a le plus besoin pour qu’il y ait moins d’horreur, plus de justice et de justesse sur le plan terrestre.
Le témoignage d’Ihsane aujourd’hui est de dire qu’être homosexuel n’est point un crime ! Que tous les parents de nos pays osent donc, comme son papa l’a fait, défendre leurs enfants ayant de par leur nature des mœurs qu’ils n’ont pas choisies.
Si de tels penchants sont particuliers chez eux, ils n’en font que des êtres bien particuliers en effet, mais par leurs qualités de cœur, encore plus à chérir donc, car ils souffrent dans leurs corps et dans leurs âmes de ne pas être acceptés tels qu’ils sont.
Ils sont nos enfants à aimer, à défendre et surtout à faire reconnaître leur droit à la vie, au respect, à la dignité.

Le deuil de Monsieur Hassan Jarfi, père d’Ihsane, a été un hymne à la vie, le travail sur soi qu’il a fait a donné naissance à la fondation portant le nom de son fils et sera ainsi encore plus utile à tous les Ihsane, non seulement dans nos pays arabes musulmans, mais aussi dans le monde avec toutes les autres croyances ou incroyances.
Il ne sera plus dit qu’être homosexuel(le), ce n’est ne pas être simplement humain, un garçon ou une fille à aimer à chérir, à respecter.
Car il ou elle est même un véritable ange dans ce monde de brutes ; c’est ce que fut Ihsane Jarfi !

Paix à nous, pauvres pêcheurs, Ihsane est là pour nous aider à retrouver la sérénité dans un ordre amoureux où l’on ne pratiquera plus en nous que la culture des meilleurs sentiments pour autrui, notre propre image.