Pas à pas... خطوة بخطوة

بحوث في النَفَسِيّة

إنسياق متموضع

Recherches Spirites


Dérive situationniste


« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »

« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة !»

De l'âme à l'Esprit من الروح إلى النفس

خلافا لما يذهب إليه البعض، من باب التعريب الحرفي، من ترجمة Spiritisme إلى الأرواحية، فإني أعتقد أن أفضل ترجمة لهذه الكلمة هي ما ارتأيت وكما أبينه في هذه المدونة؛ فالترجمة الأفضل لكلمة Esprit هي النفس، بينما تبقى الروح مرادفة لكلمة Âme؛ وبذلك يكون التعريب الآصح لكلمة Spiritisme هو : النفسية، بتحريك النون والفاء.

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Du soufisme -1- في التصوف


مدخل للتصوف
مراجع هامة
Introduction au soufisme
Références majeures


رأينا في مقال سابق مدى إمكانية اعتبار التصوف الإسلامي مدخلا للنفسية العربية. وقبل مواصلة التعريف بالتصوف، نورد هنا كمدخل لدراسته أهم المراجع بالعربية واللاتينية. وقد استقيناها من مؤلف محمد بن الطيب : «إسلام المتصوفة» الصادر عن دار الطليعة، بيروت سنة 2007 في سلسلة «الإسلام واحدا ومتعددا» تحت إشراف الدكتور عبد المجيد الشرفي. 
فمن الدراسات الجادة المفيدة بالعربية في معرفة التصوف، تلك التي لا تنزع كما هو الحال في الأغلب نزعتي المدح و القدح، نسوق المؤلفات التالية :
* أبو العلا عفيفي :


   - التصوف : الثورة الروحية في الإسلام، القاهرة 1963
 - «"الأعيان الثابتة" في مذهب ابن عربي - و"المعدومات" في مذهب المعتزلة» ضمن :  الكتاب التذكاري محي الدين بن عربي، القاهرة، 1969 ص ص 209 - 220.

       




* محمد مصطفى حلمي :



* سعاد الحكيم :

- ابن عربي، ومولد لغة جديدة، بيروت 1991.


- المعجم الصوفي، الحكمة في حدود الكلمة، بيروت 1981.
* نصر حامد أبو زيد :





                                                                    * عبد اللطيف الشاذلي

- التصوف والمجتمع، نماذج من القرن 10 هجرية، جامعة  الحسن الثاني، 1989.


* عثمان يحي
- تحقيق «الفتوحات المكية» لابن عربي.

  * Othmane Yahya
Histoire et classification de l'oeuvre d'Ibn Arabi, 2 vol. Thèse, Damas, 1964.


أما المراجع الأعجمية، فنلاحظ أولا أن أكثرها من النوع الوصفي الاستكشافي التي هدفها هو التعريف بالتصوف والاطلاع على أهم معالمه و أبرز أعلامه مع تقديم نماذج مترجمة من نصوصه. ومنها أيضا، مع ندرتها، دراسات علمية فيها سعة اطلاع وعمق في التفكير ونفاذ إلى دقائق المشكلات وتفطن إلى لطائف المعارف وغوامض المعاني. وتلحق بهذه الدراسات، من ناحية، مراجع معرفية ذات بال لجيل من الرواد في هذا الميدان، ومن ناحية أخرى، دراسات حديثة اعتنت بصفة خاصة بما يسمى بالتصوف الطرقي.    
ومن النوع الأول، نسوق المراجع التالية : 
* Jean Chevalier






* Roger Deladrière


* Annemarie Schimmel :







* Martin Lings

* Léo Schaya




* Titus Burckhardt

أما مراجع النوع الثاني، فهي الآتية : 


* Michel Chodkiewicz
- Un océan sans rivage. Ibn Arabi : Le livre et la loi. Seuil, Collection : La librairie du XXe siècle, Paris, 2006.   
  












* William Chittick :











- Soufism : A Short Introduction. Oxford : Oneword, 2000.
 




- The Sufi Path of knowledge : Ibn al-Arabi's Metaphysics of Imagination. State University of New York Press, 1989.






* Eric Geoffroy :

ونذكر من مراجع جيل الرواد :
* Reynold A. Nicholson

* أبو العلا عفيفي :
- تعريب كتاب ر. أ. نيكلسون : في التصوف الإسلامي وتاريخه، القاهرة، 1956.   
* نورالدين شربية :
- تعريب كتاب ر. أ. نيكلسون : الصوفية في الإسلام. القاهرة، 2002.

* Louis Massignon
- Essai sur les origines du lexique technique de la mystique musulmane. Paris, 1954. 


* Henry Corbin :











- En Islam Iranien, aspects spirituels et philosophiques. Gallimard, Tel, Paris 1991.  

- Le paradoxe du Monothéisme, L'Herne, Mythes et religions, Paris 2003.


ومن الدراسات الحديثة، نشير إلى كتابين، وبخاصة إلى الكتاب الجماعي الأول :
* A. Popovic et G. Veinstein (Direction)

* Rachida Chih

Du soufisme -6- في التصوف


مدخل للتصوف
مراجع هامة
Introduction au soufisme
Références majeures
Eric Geoffroy
Initiation au soufisme
Edité par Fayard, Paris, 2003 (réédité en 2004), 322 p.
Traduit en anglais Introduction to Sufism : The Inner Path of Islam, World Wisdom, Bloomington (IN), 2010.
Traduit en arabe Al-Tassawuf : Tariq al-Islam al-Juani, Kalima, Abou Dhabi, 2011.
Edition en format poche : Le soufisme, voie intérieure de l’islam, Le Seuil (Points-Sagesses), Paris, 2009.

* Cette page est extraite du site de l'auteur de l'ouvrage : Éric Geoffroy 


Dossier de presse d’Initiation au soufisme :
« L’auteur de l’étude magistrale sur Le Soufisme en Egypte et en Syrie sous les derniers Mamelouks et les premiers Ottomans fait ici la synthèse d’une réalité riche et complexe dans ses enjeux historiques, culturels et doctrinaux. De cette entreprise risquée, l’auteur se sort bien, exposant avec une clarté remarquable la pratique spirituelle soufie... », revue Qantara (Institut du Monde Arabe).
« ...L’auteur s’emploie à combattre quelques préjugés tenaces : le soufisme n’est pas un ‘‘islam light’’, non plus qu’une démarche égoïste qui consisterait à se séparer du monde », X. Ternisien, Le Monde du 1er juillet 2003.
« ... Non que les ouvrages de référence manquent à ce sujet, mais parce que la plupart ne comportent qu’une approche partielle du phénomène soufi, ou sont d’accès difficile. A cet égard, celui d’Eric Geoffroy comble un vide... », Jean-Michel Belorgey, Les Carnets d’Etudes, revue du Conseil d’Etat (France).
« Ce premier ouvrage complet sur la doctrine et les pratiques de ce courant mystique de l’islam sunnite, présente également un aperçu historique de ce qu’on a appelé ‘‘le cœur de l’islam’’... », Thierry Zarcone, Revue d’Histoire du Soufisme.
« ...L’exposé de l’auteur est méthodique, rigoureux et largement accessible. Il saura satisfaire à la fois celui qui cherche à comprendre le lien entre soufisme et islam, celui qui souhaite appréhender les pratiques du soufisme tout autant que celui qui chemine sur la Voie et désire resituer celle-ci en termes historiques et sociologiques. », revue Soufisme d’Orient et d’Occident.
« ...L’islamologue strasbourgeois propose du soufisme une lecture attentive, parfois critique et tout à fait enrichissante... », J. Fortier, Les Dernières Nouvelles d’Alsace.
« ...Un livre capital, qui se fonde sur la conviction que l’islam et le soufisme sont intrinsèquement liés », site Oumma.com.
« Dans cet ouvrage, Eric Geoffroy, universitaire islamologue, excelle à définir le soufisme comme ‘‘le cœur vivant de l’islam’’...Cette initiation au soufisme est, à nos yeux, un véritable traité de spiritualité islamique », R. Michel, Secrétariat des Relations avec l’Islam.
« “Cet ouvrage, dit Eric Geoffroy, repose sur un pari : celui que l’approche intérieure du soufisme n’est pas incompatible avec une analyse critique”. Le pari est magnifiquement tenu... », J. Borel, Bulletin de la commission francophone pour le dialogue interreligieux monastique, DIM, n° 29, déc. 03.
« ...Les lecteurs trouveront ici des repères fondamentaux pour s’immiscer dans ce qui est une des toutes grandes spiritualités[...].Que voilà un livre qui aurait fait la joie de feus E. Vitray de Meyerovitch, F. Schuon et Massignon. », Sâdhana (site Bouddha.ch), 15 juillet 2003.
Une table ronde, destinée à la presse arabe, s’est tenue en juin 2003 à l’Institut du Monde Arabe, à l’occasion de la sortie de l’ouvrage. Voir le magazine de langue arabe Al-Nour n° 146, juillet 03, p. 63-68.

Quelques extraits :
     Il existe, dit-on, mille définitions du soufisme. Tentons une première approche. En islam, la tension entre les polarités exotérique et ésotérique est très accentuée. Dans le Coran, Dieu Se présente à la fois comme l’Extérieur (al-zâhir) et l’Intérieur (al-bâtin), sous des Noms en apparence opposés que le soufi devra unifier au cours de sa quête spirituelle. Pour les soufis, l’extérieur procède de l’intérieur, comme l’écorce d’un fruit enveloppe le noyau. En ce sens, le soufisme représente le coeur vivant de l’islam, la dimension intérieure de la Révélation muhammadienne et non une forme quelconque d’occultisme.
     Le soufisme peut encore être défini comme un aspect de la Sagesse éternelle. En plusieurs occurrences, le Coran évoque la « Religion immuable » (al-dîn al-qayyim), cette religion primordiale, sans nom, dont toutes les religions historiques sont issues. L’islam, dernier message révélé, est venu rappeler l’Unicité divine dont Adam fut le premier héraut. L’Esprit l’a investi comme il a investi d’autres formes religieuses auparavant. Pour désigner les spiritualités du christianisme et du judaïsme, certains musulmans parlent ainsi de « soufisme chrétien » ou de « soufisme juif ». Le soufisme authentique se joue dans cette harmonie que l’initié doit sans cesse restaurer, entre le corps et l’esprit, entre la religion établie sur terre, et sa réalité intérieure.
Une réalité sans nom

     Beaucoup de musulmans tiennent en suspicion le soufisme pour la seule raison que les termes sûfî et tasawwuf ne sont pas coraniques et n’existaient peut-être pas du vivant du Prophète : à leurs yeux, il s’agirait d’une « innovation blâmable ». Ibn Khaldûn, qui lui-même n’était pas soufi, répond qu’à l’époque du Prophète il n’était pas nécessaire de donner un nom particulier à la voie intérieure de l’islam. La nouvelle religion était alors vécue dans sa plénitude, exotérique comme ésotérique, car les Compagnons de Muhammad voyaient dans le Prophète le modèle de l’homme "réalisé". Le compagnonnage (suhba) résumait à lui seul tout le bénéfice spirituel que l’entourage du Prophète retirait de lui. Dans cette proximité de la source lumineuse prophétique, terminologie et doctrine n’avaient pas lieu d’être. Un cheikh du Xe siècle affirmait : « Le soufisme était auparavant [à l’époque du Prophète] une réalité sans nom ; il est maintenant un nom sans réalité. » Pour Shiblî, l’un des grands maîtres de Bagdad, qui affectionnait le paradoxe, le fait que les soufis aient reçu un nom provient des résidus de leur ego. S’ils avaient été réellement transparents, dénués d’attributs propres, aucun nom n’aurait pu leur être attribué.
     La doctrine et la terminologie du tasawwuf prennent forme pour l’essentiel au IXe siècle, époque de la "collecte" ou "codification" (tadwîn) de la doctrine islamique, qui dès lors se constitue en différentes sciences : les "fondements du droit", les "fondements de la religion", le "droit comparé", la "terminologie du hadîth", le "commentaire coranique" n’existaient pas plus du temps du Prophète que le "soufisme". Le terme salafî, qui désigne les musulmans modernes se réclamant des premiers croyants (salaf) et rejetant tous les apports doctrinaux, notamment mystiques, apparus au cours des siècles, n’a pas davantage d’appui scripturaire. C’est donc un devoir de mémoire pour les musulmans contemporains de porter au soufisme un égard semblable à celui qu’ils montrent pour les autres disciplines de l’islam.
* cf. site de l'auteur : http://www.eric-geoffroy.net/)

Du soufisme -3- في التصوف

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مراجع هامة
Introduction au soufisme
Références majeures


Eric Geoffroy

Le soufisme en Egypte et en Syrie sous les derniers Mamelouks et les premiers Ottomans : ‎orientations spirituelles et enjeux culturels
Edité par l’Institut Français d’Etudes Arabes de Damas (IFEAD), Damas, 1995, 595 p.

Présentation du livre par l'auteur (cf. son site : http://www.eric-geoffroy.net/):


Il s’agit de ma thèse, dont l’ouvrage édité est disponible chez Adrien-Maisonneuve et à la Librairie de l’Institut du Monde Arabe (Paris). Elle devrait être traduite prochainement en arabe par l’Institut Français d’Etudes Arabes de Damas. 

Extrait de la préface de Michel Chodkiewic 

     Les recherches sur le soufisme souffrent souvent d’une fâcheuse dichotomie. En effet, les unes privilégient une approche philologique centrée sur l’analyse intemporelle des doctrines ; les autres, usant des outils de l’historien, du sociologue ou de l’anthropologue, s’attachent surtout à fournir des phénomènes religieux étudiés une explication locale, mais ne sont pas assez attentives aux « traits permanents de la spiritualité en islam ». En donnant pour cadre à son travail l’islam syro-égyptien à une époque charnière de son histoire, Eric Geoffroy évite à la fois le minimalisme décevant de monographies trop étroites et le flou artistique de synthèses trop larges. Il est constamment soucieux, d’autre part, de confronter « temporel et intemporel », « histoire et métahistoire ». De ce point de vue, sa thèse apparaît donc comme une contribution significative aux efforts de tous ceux qui se préoccupent d’associer des démarches dont la cohabitation, aussi rare que féconde, conduit à remettre en cause des clichés régulièrement dénoncés mais dotés encore d’une extraordinaire résilience. 
     Appuyé sur l’examen scrupuleux et pénétrant de multiples sources, dont beaucoup demeurent manuscrites, cet ouvrage, écrit dans une langue ferme et claire, présente la vie religieuse - et pas seulement du soufisme stricto sensu -, à la fin de l’époque mamelouke et au début de l’ère ottomane, un tableau riche de nuances. 
     En définitive, c’est à bon droit qu’Eric Geoffroy affirme à la fin de son ouvrage que, sous toutes ses formes, les plus hautes ou les plus populaires, le tasawwuf occupe dans l’époque qu’il décrit une position « centrale et dominante». 

Léo Schaya
La doctrine soufique de l'Unité. 
Nouvelle édition revue et corrigée.
Adrien Maisonneuve. Collection : Initiation à l'Islam vol. IX 
Collection publiée sous le patronage de l'Institut d'Etudes Islamiques de l'Université de Paris.

Présentation de l'éditeur :
"[…] Nos études de l'Islam nous ont conduits, en 1950, au Maroc où nous avons eu l'occasion d'entrer en contact avec quelques représentants éminents de la spiritualité musulmane, tel que le vénéré Shai'kh Mohammed at-Tâdilî, mort en 1953. […] Le présent ouvrage est un reflet de cette rencontre intime avec l'esprit vivant du Soufisme, ainsi que de nos méditations du Coran et de traités soufiques. C'est dans le Coran que se trouve ancré tout l'Islam […] et c'est dans l'enseignement soufique qu'on peut découvrir le sens le plus profond de ce message.
Le Soufisme, pour qui Allâh est " le seul Réel ", ne représente pas, comme certains le croient, un panthéisme […] Pour les Soufis le monde est " non-existence " dans la seule Réalité divine; cette " non-existence " fait partie intégrante de la Toute-Possibilité d' Allâh : elle est l'affirmation de " Son Unité sans associé". […]
Ce livre a pour but d'exposer les aspects fondamentaux de la métaphysique soufie qui part du credo musulman: " Il n'y a point de divinité, si ce n'est La Divinité " (lâ ilâha ill-Allâh), et de son interprétation ésotérique, selon laquelle " La Divinité " est " le Tout qui est unique " et " l'Unique qui est tout ". C'est cette métaphysique, à la fois musulmane et universelle, que nous allons essayer de retracer, en même temps que la cosmologie qui en découle, ainsi que la voie unitive qui conduit l'homme hors de son illusion " coexistentielle " à l' " Un sans second ".
La métaphysique de l'Islam constitue non un ensemble de spéculations surajoutées, mais l'essence même de sa doctrine […] "

Sommaire
Préface
~ Chap. I. Les Degrés de l'Islam
~ Chap. II. At-Tawhîd
~ Chap. III. Des aspects divins
~ Chap. IV. La Création
~ Chap. V. L'Envoyé du seul Dieu
~ Chap. VI. Du nom d'Allâh
~ Chap. VII. "Pauvreté" et "Certitude"
~ Chap. VIII. Qui se connaît soi-même, connaît son Seigneur
Table de Transcription.