Pas à pas... خطوة بخطوة

بحوث في النَفَسِيّة

إنسياق متموضع

Recherches Spirites


Dérive situationniste


« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »

« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة !»

De l'âme à l'Esprit من الروح إلى النفس

خلافا لما يذهب إليه البعض، من باب التعريب الحرفي، من ترجمة Spiritisme إلى الأرواحية، فإني أعتقد أن أفضل ترجمة لهذه الكلمة هي ما ارتأيت وكما أبينه في هذه المدونة؛ فالترجمة الأفضل لكلمة Esprit هي النفس، بينما تبقى الروح مرادفة لكلمة Âme؛ وبذلك يكون التعريب الآصح لكلمة Spiritisme هو : النفسية، بتحريك النون والفاء.

SPIRITISME POSTMODERNE (6)

In-visible et  Un-visible
ou
les deux faces de notre réalité 


    Notre réalité n'est plus ce qu'on croyait. Elle ne se réduit pas — et en aucune façon — à ce qui est visible.
    Et l'invisibilité n'est pas uniquement celle qui échappe à l'oeil nu, mais aussi celle qui est décelable avec les appareils électroniques sophistiqués, par exemple; mais pas seulement.
    Car, nous ne possédons pas tous les appareils nécessaires pour voir ce qui existe, tout en nous restant invisible. Aujourd'hui, nous sommes réduits à le pressentir, à en parler par intuition, comme longtemps l'a fait Higs pour son boson avant qu'il ne soit officiellement et scientifiquement admis.
    Aussi, nous partons de cette évidence pour nous que les deux plans visible et invisible sont en fait une seule et même réalité.
    Et nous osons affirmer que nous avons affaire à une sorte d'Un-visible et non de deux! Cette double facette ne se voyant pas simultanément ou, du moins, quand l'un est à l'endroit, l'autre devant être à l'envers, étant l'avers du premier qui n'est donc que son envers; et vice-versa.   
    C'est pour cela que je propose d'écrire désormais l'invisible spirite de la sorte : Invisible, et la réalité incluant les deux plans intimement liés que sont notre monde visible et le monde invisible, dont on relève qu'on le veuille ou non, et plus communément qualifié d'au-delà : Un-visible.
    Dans l'In-visible, le In peut être, d'un côté, cet adjectif référant au fait d'être dans notre champ, visible, comme on le dit d'une voix in. Ce serait alors l'invisible de spirite qui ne doute pas que les esprits soient parmi nous.
    Par contre, cela renverra, pour ceux qui ne le croient pas, à l'off classique qui n'est qu'illusoire, tout off étant in.
    En adjectif aussi, le In pourrait être, en emploi familier, le fait d'être à la mode, ce que pensent les sceptiques des croyances spirites, faisant relever d'un simple effet de mode, à la faveur du retour au spirituel marquant notre époque, le fait que ces croyances gagnent du terrain sur le plan scientifique.
    Dans cet In-visible, le In implique aussi cet au-delà qui est bien plutôt un « in-delà » qui est aussi un « in-deça », l'en-delà et l'en-deça n'étant que les deux extrémités de cet In qui est delà deçà notre visibilité; deça quand c'est visible à l'oeil nu, delà quand ce n'est visible qu'à l'ultramicroscope et autres instruments d'optique sophistiqués.
    Dans l'Un-visible, le Un réfère bien évidemment à l'Un, Dieu le créateur, mais aussi à cette unicité de l'univers pour les athées ou les matérialistes.
    Et le réel, dans tout cela, me diriez-vous? À cette question, je répondrai volontiers par une autre : La réalité, c'est quoi?
    Dans une conférence donnée récemment à l'Université et dont on peut prendre connaissance ici, l'éminent scientifique Bernard d’Espagnat apporte, sur la question, la réponse de la physique qui va dans notre sens.
    Rappelons d'abord que d’Espagnat est assurément le physicien qui a su le mieux analyser les conséquences philosophiques des données de la physique quantique et qui font, auprès des physiciens classiques, l'effet d'un véritable séisme intellectuel et épistémique.
    Or, comme on le voit à la lecture de sa brillante conférence, ses affirmations consistant à récuser les représentations que le matérialisme philosophique se faisait de la réalité, nous indiquent clairement que l’être n'est jamais réductible au paraître, que le spectacle n’explique nullement le spectateur, ni la théorie le théoricien, et que, s'il y a une réalité indépendante de notre esprit, elle ne peut être, comme il le propose et le démontre si brillamment, que « lointaine » et « voilée », insaisissable par notre entendement qui ne peut seulement qu’y penser et l’évoquer analogiquement et symboliquement.
    Mais la question demande de plus amples développements. Et nous y reviendrons par le menu dans la prochaine chronique.