Pas à pas... خطوة بخطوة

بحوث في النَفَسِيّة

إنسياق متموضع

Recherches Spirites


Dérive situationniste


« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi »

« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة !»

De l'âme à l'Esprit من الروح إلى النفس

خلافا لما يذهب إليه البعض، من باب التعريب الحرفي، من ترجمة Spiritisme إلى الأرواحية، فإني أعتقد أن أفضل ترجمة لهذه الكلمة هي ما ارتأيت وكما أبينه في هذه المدونة؛ فالترجمة الأفضل لكلمة Esprit هي النفس، بينما تبقى الروح مرادفة لكلمة Âme؛ وبذلك يكون التعريب الآصح لكلمة Spiritisme هو : النفسية، بتحريك النون والفاء.

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L'expiation et le rachat : de vraies notions spirites?
التكفير عن الذنوب و الكفارة هل هما بحق من المفاهيم النفسية؟

من زاوية نظرنا، لا نرى  وجها صحيحا لاعتبار مفهوم التكفير على الذنوب كمبدإ من مباديء النفسية. 
نعم، إن مثل هذا المفهوم متواجد بكثرة عند معتنقي هذه النـظرية و حتى عند المنظر الأول و مقنن النفسية الحديثة، آلان كارداك. و لكن إذا كان من السهل قبول ذلك منه في فترة بداية شق النفسية لطريقها نحو عموم الجماهير و قد طغت عليها الديانة بمفاهيمها و أخلاقياتها، فلا مجال اليوم لمثل هذا التساهل و قد تبلورت مفاهيم النظرية بصفة واضحة و تأكدت نظرياتها بتلك الطريقة التي تجعلها أقرب إلى العلم منها إلي الدين و مفاهيمه.
فرأينا أن الذنب من زاوية النظر النفسية البحتة هو الوعي بما يتوجب عمله، مع عدم القيام به، لأجل مصلحة علو النفس حتى و إن كان ذلك يتناقض مع المصلحة الآنية للذات البشرية في حال تجسدها الأخير؛ و أما ما يسمى بالتكفير عن الذنوب، فهو هذا الوعي نفسه و العمل بمقتضاه لأجل تطهير النفس و العلو بها حتى و إن أدى ذلك إلى التعب و العذاب خلال حياتنا الآنية.    
و كما يقول ليون ديني، و هو من أهم منظري النفسية بغد مقننه، في كتابه : مشكلة الذات و المصير : «كل من يتعذب ليس بالضرورة مذنبا بصدد التكفير عن ذنوبه. فالعديد من هؤلاء ليسوا إلا أنفس متعطشة للتقدم و التطور، اختارت نمط حياة صعبة المراس قاسية الملامح تقتضي الجهد الدائب و العمل المتواصل و ذلك حتى تتوصل للفوز بالربح الأخلاقي الذي هو مرتهن بكل مشقة صبرت النفس عليها و جاهدتها.»      
فرحات عثمان 
Il est fréquent de lire ou d'entendre dire que l'esprit qui souffre expie ou rachète une faute passée. Ces affirmations de la part de spirites convaincus sont-elles si pertinentes au regard des principes de la doctrine? Certes, on en trouve trace jusque dans les travaux du codificateur qui les reprend sans état d'âme. Mais, quand on sait la situation dans laquelle se trouvait le spiritisme à son époque, étant sur la défensive, en butte à la féroce inimitié de la religion, pouvait-on s'attendre à moins de la part d'un mouvement cherchant à affirmer ses propres principes sans toutefois trop se démarquer de la religion — croyance des masses — qu'il venait rénover et non détruire? Ne peut-on estimer de pareilles notions davantage inspirées par l'influence, directe ou indirecte, de la religion, que le pur produit de la réflexion spirite?  
Dans son excellent livre : Le problème de l'être et de la destinée, Léon DENIS, apôtre incontesté du spiritisme, écrit : « Tous ceux qui souffrent ne sont pas forcément des coupables en voie d'expiation. Beaucoup sont simplement des esprits avides de progrès, qui ont choisi des vies pénibles et laborieuses pour retirer le bénéfice moral s'attachant à toute peine endurée. » 
Dans la lignée de Denis, ma conviction est qu'il n'est pas de place dans le spiritisme aux notions de péché ni, à plus forte raison, d'expiation et de rachat; il ne s'agit là que d'influences extérieures venant d'une morale religieuse dont on est resté fortement imprégné. Car, pensant à juste titre qu'il n'y a pas place à la notion de péché dans le spiritisme, il n'y a forcément pas de place pour ces notions connexes de rachat et d'expiation.
En effet, le péché reste la transgression d'une loi supérieure, la loi de Dieu, de nature souvent religieuse. Or, le spiritisme nous apprend que s'il existe bien un principe supérieur, un Dieu, régissant de par ses lois sa création et les créatures qui s'y meuvent, il nous enseigne aussi que, contrairement au Dieu des religions, ce Dieu ne cherche pas particulièrement à ce que ses créatures observent ces lois ou les respectent; certes, leur intérêt est de s'y conformer, mais seulement de leur plein gré. Aussi, et comme la liberté de l'esprit dans ses agissements est un principe incontournable, le péché devient non pas la violation d'une règle extérieure imposée, mais l'acte fautif à l'égard de soi-même, en agissant contre la nécessité de l'évolution de son être en le purifiant par la connaissance des actes commis contrariant cette évolution, et l'absence de volonté suffisante pour y remédier. Aussi, ce qu'on appelle expiation ou rachat ne serait plus l'action tendant à contenter ce Dieu par la souffrance et la peine subies en réparation des impairs commis, mais tout simplement la prise de conscience de la nécessité de faire ce qu'il faut pour arrêter de régresser et de reprendre la voie vers l'élévation spirituelle en mettant la volonté nécessaire à cette fin.
Ainsi, l'expiation ou le rachat devient simplement la conscience, parfois douloureuse certes, mais salutaire de prendre la voie du salut, celui de son âme, même si elle aboutit à contredire les intérêts immédiats qu'imposeraient les conditions de la dernière incarnation. Et cette conscience sera douloureuse ou pas selon son degré et son intensité; autant elle est forte et déterminée, parce que l'intéresse est un spirite convaincu par exemple, autant elle sera légère et aisée; mais autant elle est faible, sujette à des doutes, autant elle sera dure à supporter et lente à se mettre en place.
Telle est notre conception de cette question et celle du spiritisme vrai, selon nous; quant à la conception que nous entendons hélas chez nombre de spirites, elle reste le reliquat d'un esprit religieux, se parant faussement du lustre du spiritisme, continuant à végéter en eux. Chez d'autres, cela relève même du prosélytisme religieux sous couvert de doctrine spirite; or, contrairement à certaines pratiques dévoyées, le spiritisme vrai ne saurait relevr de l'évangélisation!

F. OTHMAN

L'Élévation continue de l'esprit العلو المستمر للنفس


Pour un spirite, encore plus importante que la croyance en la réincarnation, la survivance de l'âme après la mort ou le contact entre les vivants et les morts est la conviction que l'âme individuelle est appelée à s'élever et à s'épurer à travers ses différentes incarnations et ce dans un effort sur soi impliquant un rapport étroit avec les autres âmes. C'est ce que résume Allan Kardec dans une formule importante qui se retrouve reproduite au fronton de sa tombe sous forme de dolmen au cimetière du Père Lachaise à Paris : 
« Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la loi ».
Le spiritisme est, à ce titre, une science de l'élévation de l'âme à travers les âges et les conditions vécues vers le plus grand perfectionnement; aussi, autant l'être humain est conscient de cet aspect de sa personne et de la nécessité pour lui de s'améliorer en expurgeant de sa personne les déficits accomplis dans des vies précédentes, autant sa dernière incarnation lui est profitable et lui permet une plus grande progression. 
C'est ainsi que si l'on a eu auparavant une vie de privilèges, ponctuée d'abus, et que l'on est appelé à s'apurer de ces excès passés, on accepte plus facilement, dans la nouvelle vie, une expérience de dénuement ou même cherchera-t-on une condition humble afin de racheter ce passé négatif par un comportement où la conscience de ce à quoi on était sourd devient importante. 
D'aucuns qualifient cela d'expiation en étant par trop influencés par l'esprit religieux; je préférerai dire, quant à moi, qu'il s'agit plutôt de conscience du rachat nécessaire, du travail sur soi et de l'inlassable oeuvre d'amélioration personnelle qui, dans le spiritisme, est une oeuvre jamais finie jusqu'au stade suprême de l'élévation, ce stade où l'âme est un pur esprit, un esprit élevé, étant de la nature des anges des religions.    
F. OTHMAN
لعله من أهم معتقدات النفسية هذا المبدأ المتمثل في الضرورة التي ليس منها للنفس بد في التخلص من الشوائب التي علقتها أثناء مختلف تجسداتها عبر الأعصر و العمل على التنصل منها فالتطهر من نقائصها حتى تعلو في سلك القيم و تصبح نفسا عليا ذات طبيعة من طبائع ما يسمى بالملائكة في الأديان.
و هناك بين من يعتقد في النفسية الذي يرى، نظرا لتأثره بالجدلية الدينية، أن مثل هذه الضرورة في التطهر و تزكية النفس هو من باب التكفير على الذنوب التي جنتها أيدينا في ماضي تجسداتنا؛ و لا شك أن هؤلاء متأثرون بالنزعة الأخلاقية الدينية، إذ لا أرى لمثل هذه النزعة ذات الطابع الأخلاقي مكانا في النظرية النفسية، بل أعتقد أن مثل هذا الجهاد في التخلص من نواقص الماضي هو من باب صراع النفس الدائم مع المادة في عملها الدؤوب للعلو في سلم القيم، فهو أقرب منه للآصلاح و الصلاح من التكفير عن الذنوب، إذ ليس الذنب إلا ما نعلم خطأه و لا ننتهي عنه، بينما يصبح من باب البر الانتهاء عن الخطأ بعد اليقين بأنه خطأ. 
و مثل هذا التوجه نحو الأعلى يلخصه آلان كارداك في جملته الشهيرة التي كتبت على واجهة نصب قبره و هو ذلك الحجر المسطح الموضوع فوق بعض الحجارة المنصوبة، و يسمى دلمن، و هو مما يعود من الأنصبة لما قبل التاريخ :      
« ولادة ثم ممات ثم ولادة مجددا مرة بعد أخرى، فتطور دون هوادة؛ تلك هي سنة الحياة ! »
فرحات عثمان