À propos de l’engourdissement spirite :
Du travail de deuil au travail de rayonnement
Voici ce qu'a m'a inspiré mon guide spirituel à la suite de ce que j'ai noté précédemment sur le passage du trouble spirite, que je considère comme dépassé, à l'engourdissement spirite.
Il s'agit de considérations allant dans le même sens que j'ai consignées par écrit et que je mets ici à la disposition de mes bienveillants lecteurs.
Il appert que contrairement à l'état qu'on qualifiait de trouble qui s'imposait en quelque sorte à l'esprit désincarné, l'engourdissement lui est imposé directement ou indirectement par l'attitude du ou des esprits incarnés qui assistent à sa désincarnation.
Ainsi, si cette désincarnation se passe hors de toute manifestation négative, soit la forme habituelle du deuil, l'esprit désincarné peut échapper à l'engourdissement et même entrer en contact immédiatement avec les esprits incarnés qui accompagnent sa désincarnation.
Aussi, le poids de l'incarnation n'est plus à considérer dans l'occurrence et/ou la durée de l'engourdissement comme on le croyait jusqu'ici avec le trouble spirite.
Car, l'état d'incarnation et surtout ses implications, quelle qu'a pu être la nature de cette incarnation, s'arrêtent d'avoir des effets sur l'esprit émancipé de la matière et qui est donc en mesure de retrouver aussitôt tous ses moyens et échapper ainsi à l'engourdissement, si son entourage l'y aide et ce, bien évidemment, outre sa propre préparation à se désincarner.
Ainsi, tout se passerait comme avec un enfant qui vient de se réveiller pour se retrouver entouré de visages en pleurs et de cris stridents; cela est bien évidemment de nature à le perturber et, les esprits amis venus l'accueillir dans le monde de l'invisible, ne peuvent que le soustraire à pareille scène qui ne ferait que le stresser inutilement.
Or, comme le travail de deuil continue, l'esprit désincarné même hors engourdissement ne saurait établir convenablement le contact ou pas du tout. Aussi, selon son état et sa nature, ce travail de deuil humain peut le perturber et le maintenir un temps en état volontaire d'engourdissement, et ce comme quelqu'un qui traîne au lit n'ayant pas envie de se retrouver, en quittant son lit, parmi des gens qui l'entourent et qui sont en plein délire en attendant qu'il se lève.
C'est dire à quel point notre travail de deuil à une influence négative insoupçonnable sur la qualité du rapport que l'on peut avoir avec l'esprit qui sort de notre monde visible pour passer du côté invisible.
Aussi, à la place d'un travail de deuil, on doit apprendre à faire le travail inverse qui est réellement susceptible d'aider la communication avec l'être qui nous quitte ou, pour le moins, de faciliter son passage de notre monde au monde parallèle des esprits.
Il ne s'agit bien évidemment pas de montrer nécessairement de la joie, au lieu de pleurer, même si on peut parfaitement avoir de la joie pour l'esprit qui nous quitte comme on en a pour un détenu qu'on aime et qui vient de sortir de prison.
L'expression que je propose est celle de faire un "travail de rayonnement". En effet, ce mot vient du verbe "rayonner" qui est assez riche pour exprimer les différents sens qui conviennent pour un travail destiné à remplacer le travail de deuil qui s'avère inutile pour la personne qui quitte sa visibilité, quand il n'est pas stressant et carrément néfaste.
Ainsi, le rayonnement, comme fait de rayonner, c'est à la fois
— exprimer une grande joie, notamment sur le visage, porter l'expression d'une satisfaction d'un bonheur intense; mais c'est aussi
— émettre de la lumière, des rayons lumineux,
— émettre de l'énergie par rayonnement.
Le rayonnement, c'est donc tout à la fois :
— la vive expression d'un sentiment agréable, d'une joie;
— la mode de propagation d'un flux d'énergie sous forme d'ondes ou de particules;
— l'ensemble des radiations qu'émet un corps;
— l'influence, la diffusion de quelque chose.
Comme synonymes, le rayonnement est :
— le bonheur; l'allégresse, la béatitude, le bonheur, l'égaiement, l'extase, l'exultation, la gaîté, la gaieté, la joie, la jubilation, le plaisir, le ravissement, la réjouissance, la félicité, la liesse...
— l'éclat : la brillance, l'étincellement, le halo, la lueur, l'irisation, le lustre, le poudroiement, le reflet, la réfraction, la réverbération, le scintillement, la luisance, l'opalescence...
— la radiation : l'émission, l'irradiation, la phosphorescence, la propagation, la radiance.
— la diffusion : la circulation, la communication, la diffusion, la dissémination, l'émission, la propagation...
— l'influence, la gloire, le relief, l'illustration...
Comme on le voit, le mot est parfait pour traduire tout d'abord la joie qu'on doit avoir de voir l'être aimé qui nous quitte se libérer de sa prison de chair pour retrouver toutes ses capacités d'esprit et ce sans nous quitter puisque, quoiqu'invisible, il reste avec nous pour peu qu'on apprenne à ne pas oublier sa présence ou à la réclamer en y pensant.
Ensuite, il l'est pour traduire la communication qui peut s'établir avec lui grâce à notre pensée, nos émissions, nos radiations et nos fluides. Pareil travail est donc un travail de contact et d'échanges entre deux plans visibles et invisibles qui dorment un tout comme l'aire est inséparable de notre vie même s'il n'est pas visible.
C'est dire donc que l'expression de travail de rayonnement convient parfaitement pour remplacer le travail de deuil afin de favoriser tout à la fois le passage paisible et serein de l'esprit qui se désincarne du monde visible à l'invisible et de maintenir le contact avec lui, lui évitant un engourdissement inutile.
Il reste à trouver la traduction en arabe de ces expressions. Je propose les suivantes qui restent susceptibles de modification, n'ayant pas eu de à leur sujet communication de confirmation :
Engourdissement spirite : الفتور النفسي
Travail de rayonnement : السطوع